Innigkeit und Autorität der Interpretation von Stimme und Klavier vereint bei einem Liederabend der ganz besonderen Art in der romanischen Kirche von Rougemont
Les Sommets Musicaux de Gstaad invitent à l’heure des contes de fée dans l’église romane de Rougemont. Bach, Mozart et Schumann sont interprétés en délicatesse par Paul Meyer, David Fray et Gérard Caussé.
C’est la deuxième soirée à l’église de Saanen, remplie d’un public curieux d’entendre la violoniste russe Viktoria Mullova se produire dans Haydn et Vivaldi avec les vingt musiciens de l’ensemble Il Giardino Armonico. La contrebasse arrivée à 19 h 28 par on ne sait quel contretemps se fait gentiment charrier par ses camarades, déjà sur scène. Chronos règne sur cette soirée.
Le coup d’envoi des Sommets Musicaux de Gstaad 2017 est donné avec éclat : un programme Beethoven alléchant et ambitieux, le Concerto pour violon et la Symphonie n° 5, exécuté par des interprètes exceptionnels, Gil Shaham et l’orchestre Les Siècles dirigé par François-Xavier Roth
Sérénade oubliée, la Seine en fête de Vivaldi (La Senna Festeggiante, RV 694) a fait un retour en France cette semaine, plus précisément à Rouen. La Chapelle Corneille a redécouvert cette œuvre peu donnée grâce à l’ensemble B'Rock – Baroque Orchestra Gent et ses trois solistes vocaux.
Au bout de quatre décennies de bons et loyaux services rendus à l'Auditorium de Lyon, à ses musiciens et à son public, un grand chef de chœur a tiré sa révérence : Bernard Tétu. C’est avec un délicieux programme de musique française que se clôt un grand chapitre d’histoire vocale lyonnaise.
Chanter parce qu’on croit à la liberté et qu’on veut affirmer sa valeur : le lendemain de l’attentat sur un marché de Noël à Berlin, le RIAS Kammerchor et le Freiburger Barockorchester souls la direction de Hans-Christoph Rademann ont dédié un magnifique concert à la mémoire des victimes.
Nonobstant un contexte social lyonnais très marqué par la grève, y compris à l’Opéra, on finit par accéder à la fête : légèreté, sens de la répartie, pétillantes envolées lyriques et chorégraphiques – voilà comment se présente la Nuit à Venise du « Roi de la Valse », Johann Strauss fils, à l'Opéra de Lyon.
Les Musiciens de Saint-Julien ont invité les Petits Chanteurs de Saint-Marc à célébrer les chants traditionnels de Noël à la Chapelle de la Trinité de Lyon : un ravissement pour les amateurs de Charpentier, Delalande, Daquin et Corrette et une découverte des noëls bressans, québécois ou poitevin.
Une soirée avec le Concert de l'Hostel Dieu à Saint Bonaventure de Lyon, c’est un véritable tableau vivant de la musique baroque. N’imaginerait-on pas ainsi l’Avent en Saxe, dans un sanctuaire médiéval, le maître de Leipzig à son clavecin, dirigeant une maîtrise dans l’une de ses cantates ?
Le Festival d’Ambronay à l’Auditorium de Lyon montre par les chemins de la musique la réalité saisissante des migrations, celles du XIVe siècle comme celles d’aujourd’hui, en compagnie de Jordi Savall et l’ensemble Hespèrion XXI.
Le concert décentralisé du Festival d’Ambronay fait découvrir d’éternelles « Voies de la Beauté », entre le Moyen Âge d’Hildegard et les rituels chamaniques des Indiens navajos