Manuel Gaulhiac commence le piano à l’âge de 7 ans, et la musique devient très tôt une passion qui l'oriente vers différents projets artistiques. Après un DEM de piano, il poursuit ses études musicales à l'école Cortot. Outre la musique, la littérature représente pour Manuel un terrain privilégié d'exploration de l'âme humaine. Une autre de ses passions est la Russie, qui l'a toujours attiré par sa culture et son caractère. Il s’est mis à l'étude de la langue et essaye désormais de passer le plus de temps dans ce fabuleux pays. Polytechnicien, Manuel pratique aussi les mathématiques.
À l'occasion de l'inauguration de l'exposition « La Collection Morozov. Icônes de l'art moderne », Valery Gergiev et l'Orchestre du Mariinsky retrouvent Yuja Wang pour un concert exceptionnel de musique russe et française.
Les deux musiciens ont offert un programme 100% russe, avec une magnifique sonate de Chostakovitch et une œuvre rarement jouée : les Variations sur un thème de Schubert de Denisov.
Porté par le violoniste David Grimal, l'ensemble Les Dissonances revient à la Philharmonie dans un programme de haute volée, avec un Stravinsky pétulant et un Chostakovich massif.
Âmes sensibles s'abstenir ! La nouvelle production de Lady Macbeth de Mtsensk à l'Opéra de Paris, dans la mise en scène de Krzysztof Warlikowski, nous montre l’homme dans toute sa crasse et sa noirceur.
À l’occasion de l’exposition « La collection Courtauld », la Fondation Vuitton invite le jeune pianiste Filippo Gorini pour un récital entièrement consacré aux Variations Diabelli de Beethoven.
Le jeune pianiste russe Alexandre Malofeev en récital à la fondation Vuitton. Retour sur un concert décevant, ou l'effet virtuose prend l'ascendant sur l'expression.
Le premier volet du cycle Licht, Donnerstag aus Licht, est monté pour la première fois en France par l'ensemble Le Balcon, sous la direction de Maxime Pascal. Un art total dans une œuvre-monde, déroutante et fascinante à la fois.
Arvo Pärt a fait le déplacement à la Philharmonie pour cette soirée entièrement consacrée à sa musique, avec l'Orchestre de chambre de Tallinn et le Chœur philharmonique de chambre d'Estonie.
Après leur succès parisien il y a deux ans, l’Orchestre brésilien Neojiba et leur chef Ricardo Castro reviennent enflammer le public de la Philharmonie, avec la grande Martha Argerich en soliste.
À la fois concert symphonique, spectacle de danse, prière et rituel mystique, Inori, qui veut dire « Adoration » en japonais, est une oeuvre de Stockhausen d'une beauté rare, pour orchestre et deux danseurs.
Boris Godounov pour la première fois à Bastille dans sa version originale de 1869. Casting excellent, mais la transposition dans l'époque moderne souffre de dissonances avec le livret et la musique de Moussorgski.
Nicholas Angelich rejoint l'Orchestre National du Capitole de Toulouse sous la baguette de Tugan Sokhiev pour interpréter un 3ème concerto de Prokofiev charnel et voluptueux. Musique française aussi, dont une création de Mantovani.
Le pianiste italien s'est fait l'avocat éloquent de deux oeuvres concertantes trop peu jouées : les Variations Symphoniques de César Franck et la Burleske de Richard Strauss.
Daniil Trifonov nous propose un programme en hommage à Chopin, avec différents hommages et variations. L'occasion d'applaudir un pianiste qui reste au sommet de son art.
Yannick Nézet-Séguin donne avec l'orchestre de Rotterdam une 4ème Symphonie de Bruckner mémorable, précédée du Concerto n°27 de Mozart aux notes incroyablement fraîches sous les doigts de Nicholas Angelich.