Le violoniste Gil Shaham est l'un des musiciens les plus heureux sur scène, et l'un des violonistes les plus doués du moment. Son interprétation du Concerto de Tchaïkovski avec l'Orchestre de Paris placé sous la direction de Manfred Honeck fera date.
C’est une légende vivante qui s'invite à la fondation Louis Vuitton ce weekend : le compositeur Steve Reich en personne, pionnier des courants de la musique minimaliste et de la musique répétitive.
Yuja Wang et le Mahler Chamber Orchestra inaugurent leur tournée européenne à la Fondation Louis Vuitton. Un programme audacieux qui confronte l’esthétique néoclassique de Stravinsky avec le romantisme à fleur de peau de Chopin, en les plaçant dans l’héritage de Mozart et de Beethoven.
Evgeny Kissin dans le deuxième concerto pour piano de Bartók, avec Lawrence Foster à la tête de l'Orchestre national de France. Un engagement et une déterminatin à toute épreuve.
Concert de musique russe qui marque les débuts du jeune chef israélien Lahav Shani avec l’Orchestre de Paris. On retiendra la Symphonie Pathétique de Tchaïkovski, plus que le Concerto pour violoncelle n°1 de Chostakovitch sous les doigts d'Edgar Moreau.
La mise en scène à Bastille de Robert Wilson, d’une grande poésie plastique et gestuelle, réussi le pari de ne pas sacrifier l’onirisme à l’opposition des contraires. L'opéra est servi par des interprètes excellents.
Le grand pianiste Evgeny Kissin, que l'on retrouve à l'occasion de son récital à la Fondation Louis Vuitton dans une Hammerklavier à l'Adagio dénudé et intemporel, et dans une sélection de préludes de Rachmaninov, dans lesquels il excelle.
Alexandre Kantorow, un pianiste qui s'impose déjà comme un représentant de la nouvelle génération. Concentration dans l'écoute, aisance au clavier et légèreté du toucher : son deuxième concert à la fondation Louis Vuitton le confirmera comme un interprète de choix du répertoire rhapsodique.
L'Orchestre de Chambre d'Europe et András Schiff se retrouvent à la Philharmonie autour de la Musique pour cordes, percussions et célesta de Bartók et du Concerto pour piano n°2 de Brahms. Un orchestre excellent, mais un pianiste qui semble avoir mal choisi son concerto.
Avec Fratres et Tabula Rasa, c’est un nouveau chemin qui s’ouvre à la musique. Mais plus qu’un chemin de la nouveauté, c’est le chemin d’un retour à une certaine forme de pureté de l’inspiration, qui passe dans l’écriture et la réalisation par une économie de moyens.
Vadim Gluzman et l'orchestre philarmonique de Radio France interprètent le cinquième Concerto grosso d'Alfred Schnittke, oeuvre à la portée métaphysique, où l'écriture ne transige jamais avec l'idée.
L’Orchestre Pasdeloup revient à la Philharmonie dans un programme varié qui mêle la musique de Kaija Saariaho à Prokofiev et Beethoven. Au pupitre, le chef ukrainien Mykola Diadiura, avec le pianiste Abdel Rahman El Bacha.
Un florilège de Ravel agrémenté de Manuel de Falla : la parenté entre musique française et la musique espagnole n’est pas un fantasme, un certain esprit commun les irrigue plutôt, fait de rutilance du détail et de précision des articulations.
Œuvres de la maturité, les sonates représentent un sommet de l’écriture piano-violon, tant au niveau de l’équilibre entre les deux instruments que de la richesse motivique fruit d’une inspiration féconde.
De la très grande musique ce soir, portée d’un côté par Maria João Pires dans Mozart, et par le quatuor Artemis dans Beethoven et Schumann de l’autre. Des trempes et des caractères différents pour une intransigeance commune de la forme et une science des équilibres partagée.
Un dialogue entre peinture et musique autour des avant-gardes russees et françaises avec les pianistes Tamara Stefanovitch et Lenad Lecic, à l'occasion de l'exposition Icônes de l'art moderne, la collection Chtchoukine à la fondation Louis Vuitton.
Boris Berezovsky vient jouer Pokofiev et Scriabine à la fondation Louis Vuitton. S'il est un grand interprète de Prokofiev, il se montremoin à l'aise dans Scriabine.
David Grimal revient avec son étonnant orchestre sans chef, les Dissonances, dans le trop rare Concerto pour violon de Schumann et la 7ème symphonie de Bruckner.
Duo d’une rare complicité, Ludmila Berlinskaïa et Artur Ancelle, à l’occasion de la parution de leur troisième album à deux pianos, donnent en exclusivité à la salle Cortot la sonate en si de Liszt dans l’arrangement de Saint-Saëns.
Mettant la musique pour deux pianos à l'honneur, le concert de Thomas Adès et Kirill Gerstein nous offre un panorama de ce genre aux multiples facettes, qui culminera dans la Valse de Ravel et une création européenne de Thomas Adès.