Il est de ces personnes, rares et précieuses, qui ont su garder de leurs jeunes années l’enthousiasme, la gaîté et la fraîcheur, comme si le temps n’avait sur eux que l’effet d’un souffle délicat.
Quand l'orchestre s'élague... le répertoire suit ! C'est en quelque sorte le credo de cette soirée, dédiée à de grandes œuvres pour orchestre arrangées pour orchestre de chambre.
Concert en noir et blanc de Christian Zacharias, dont la première partie, décevante, ne laissait pas imaginer la seconde partie, qui fut un grand moment de piano.
A l'occasion du centenaire de la naissance de Dutilleux, le chef Pascal Rophé et le chorégraphe Robert Swinston collaborent dans un projet original de ballets sur des oeuvres du compositeur. Si l'orchestre est remarquable, la chorégraphie laisse le spectateur sur sa faim.
Entre la gouaille chostakovitchienne et l’exubérance des batucadas, entre la sensualité brésilienne et le fatum d’un Tchaïkovski, il n’y avait qu’un pas, franchi par l’orchestre Neojiba et son chef Ricardo Castro, portés par la figure de Martha Argerich.
La 7e symphonie de Bruckner et la Symphonie concertante de Mozart pour hautbois, clarinette, cor et basson, deux oeuvres à la recherche de la luminosité, avec la Staatskapelle Berlin sous la baguette de Barenboim.
Pour clôturer la saison, le théâtre du Bolshoï donne sa version de la Damnation de Faust de Berlioz, avec la complicité du metteur en scène allemand Peter Stein. Version respectueuse du livret et de la partition, qui cherche la beauté et la force expressive avant tout.
Concert Mozart - Schnittke - Brahms, qui nous permet notamment d'entendre le concerto pour alto de Schnittke, oeuvre d'une incroyable richesse stylistique et expressive.
Au programme de ce soir, de la musique russe tournée sur son propre passé, et s’inscrivant dans la grande lignée de ce qui l’a précédée. Au programme : Rubin, Medtner et Rimsky-Korsakov.
Concert 100% Rachmaninov au conservatoire de Moscou, avec le pianiste Denis Matsuev entouré de la basse Mikhaïl Petrenko, du violoniste Gayk Kazazyan et du violoncelliste Alexandre Ramm. Interprétations spectaculaires s'il en est.
Pierre-Laurent Aimard nous propose l'intégrale du premier cahier du Clavier bien tempéré de Bach. Une expérience singulière à la recherche d'une unité dans la diversité des préludes et fugues.
S’il est une chose qui caractérise Prokofiev, c’est bien son imagination débordante. Les cinq premières sonates pour piano nous le prouvent, avec les pianistes Daniil Trifonov ,Katia Skanavi, Ilya Rashkovskiy et Denis Kozhukhin.
Les amoureux de Prokofiev sont servis : le compositeur fête aujourd’hui ses 125 ans ! Pour l’occasion, l’orchestre du théâtre Mariinsky, avec à sa tête Valery Gergiev, vient à Moscou souffler les premières bougies d’un « Marathon Prokofiev » chronologique qui se poursuivra en parallèle à Moscou et Saint-Pétersbourg.
Dans la grande salle de la Philarmonie Tchaïkovsky de Moscou, le pianiste Alexandre Ghindine Il nous offre un récital au pianisme galopant, dominé par les figures de Liszt, Chopin et Scriabine, tous trois pianistes de renoms, maîtres dans l’art d’écrire pour l’instrument.
Quelle meilleure manière de se souhaiter son propre anniversaire que de s'offrir un concert où l'on dirige la neuvième de Bruckner ? Eliahu Inbal dirige de main de maître la symphonie, précédée de Flûte en suite, avec en soliste Emmanuel Pahud.
Radu Lupu nous donne une version désincarnée et décevante du 3ème concerto de Beethoven. Un pianiste qui n'est ce soir-là pas à la hauteur de l'orchestre de Paris, dirigé par Paavo Jârvi.
Carrefour de nombreuses évocations, la cloche fascine par un son d’une incroyable richesse harmonique, qui convoque un imaginaire aux multiples facettes.
Daniil Trifonov nous offre un concert qui restera dans les mémoires. Pianiste sans concession, constamment à la recherche de sens, il nous propose un programme qui se clot sur une interprétation révolutionnaire de la 1ère sonate de Rachmaninov.
Programme audacieux que celui proposé par la jeune pianiste luxembourgeoise Cathy Krier, faisant dialoguer Rameau, Ravel et Ligeti avec la création contemporaine.