Pratiquant le piano (puis l’alto) dès l’enfance, Patrice Lieberman - après un passage par le Conservatoire d’Anvers - combine sa passion pour la musique, les langues et la littérature en étudiant la musicologie et la philologie slave à l’Université Libre de Bruxelles, avant de se perfectionner aux universités de Pennsylvanie et Yale. Après avoir été pendant près de vingt ans critique au défunt hebdomadaire anglophone bruxellois The Bulletin, il collabore depuis 2014 à Crescendo Magazine (crescendo-magazine.be). Il a également régulièrement signé des notes de programme et des traductions pour différentes organisations culturelles, dont le Festival de Flandre et l’Orchestre national de Belgique.
À Bozar, le Belgian National Orchestra et le chef Antony Hermus impressionnent autant dans le classicisme de Schubert que dans l'irréductible étrangeté de Sibelius.
Le duo de metteurs en scène Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeil mettent en scène la trilogie Mozart-Da Ponte à La Monnaie. Place à un Figaro contemporain tourbillonnant et plein d'imagination.
Le duo de metteurs en scène Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeil mettent en scène la trilogie Mozart-Da Ponte à La Monnaie. Dans une production aux allures de série télévisée, Così constitue un épisode très convaincant.
À l'Opéra Royal de Wallonie, la production de la version française de l'œuvre cherche avant tout la fidélité au spectacle original. Triomphe pour Lionel Lhote, formidable dans le rôle du marquis de Posa.
Les Contes d’Hoffmann reviennent à La Monnaie. Si la mise en scène hollywoodienne de Krzysztof Warlikowski montre ses limites, l'interprétation musicale n'appelle que des éloges.
Dans le cadre du Nordic Festival, le Belgian National Orchestra a fait honneur aux musiques de Sibelius, Grieg et Nielsen sous la baguette inspirée de Michael Schønwandt. Dans le concerto, Khatia Buniatishvili n'a pas convaincu.
Première visite à Bruxelles de l'Orchestre philharmonique d'Helsinki depuis 1900 : sous la direction formidable de Susanna Mälkki, la phalange finlandaise a livré une performance mémorable.
La saison bruxelloise s'ouvre sur un événement : la création de Macbeth Underworld de Pascal Dusapin. L'œuvre inégale est portée par la mise en scène de Thomas Jolly et la performance des solistes.
Alain Altinoglu et l’Orchestre Symphonique de la Monnaie retrouvent le Palais des Beaux-Arts pour clôturer l'intégrale des symphonies de Beethoven entamée il y a près d’un an. Avec une création splendide de Bernard Foccroulle.
Le chef-d'œuvre wagnérien bénéficie de la mise en scène intelligente et subtile de Ralf Pleger et d'un couple-titre convaincant. Très grande prestation d'Alain Altinoglu à la baguette.
Nouvelle production à l'Opéra de Flandre : le trop rare Cardillac de Hindemith, dans l'excellente mise en scène de Guy Joosten. Menée par le superbe Simon Neal, la distribution homogène contribue à la réussite de l'ouvrage.
À La Monnaie, La Gioconda bénéficie d'une distribution pleinement satisfaisante. La mise en scène sombre et glaçante d'Olivier Py laisse une impression plus mitigée.
Brillant vainqueur du Concours Reine Elisabeth en 2005, Sergey Khachatryan revenait sur la scène bruxelloise pour interpréter trois grandes sonates du répertoire avec sa sœur Lusine.
Pour terminer l’année en beauté, l’Opéra royal de Wallonie a choisi de proposer aux mélomanes Le Comte Ory de Rossini, en reprenant la mise en scène signée Denis Podalydès.
Pour sa première mise en scène à l'Opéra de Flandre, le FC Bergman joue sur la nostalgie de Pêcheurs de perles placés en maison de retraite. Une approche audacieuse qui ne manque pas d'émouvoir.