Living in Paris, Constance Clara has studied piano since she was three. A graduate of Toulouse Business School and a student at La Sorbonne in Music Management, she still plays piano, attends orchestral conducting masterclasses, and loves writing. She tweets here and blogs here.
Troisième gala d’ouverture de la Philharmonie de Paris : les masses éclatantes de Borodine, Tchaïkovski et Stravinsky livrent un nouvel aspect de l'acoustique de la salle — chatoyant bien que parfois déséquilibré.
Dans le tout nouvel Auditorium de Radio France, Stéphane Denève remet la musique au cœur du sujet, dans une sobre Réformation, un amusant Concerto pour deux pianos de Poulenc et une très colorée troisième symphonie de Roussel.
Des bravos fusaient déjà à l’entrée de Muti sur scène. Plongés dans un Oiseau de feu légendaire, fascinant, évident, puis littéralement soulevés par un bis patriotique chargé de sens et d'énergie, les spectateurs de Pleyel ne se remettront pas aisément de la venue du maestro.
Une programmation cohérente et originale, une prestation imparfaite mais sincère, des idées nouvelles : le concert Empereur de l'ONDIF, avec ses trois campagnes napoléoniennes, fut un concert intelligent.
Rafał Blechacz est venu à Pleyel défendre les mérites de la jeunesse, bien sûr, mais aussi, du haut de ses 28 ans, l’incroyable maturité de son jeu, qui ferait pâlir de jalousie plus d’un prodige.
Krystian Zimerman s'est engagé dans les trois dernières sonates de Beethoven comme s'il était question de vie ou de mort, et chacun a retenu son souffle devant le mystère du génie qui s'incarnait sur scène.
Don Juan, sept lieder de Strauss et Titan : les Bamberger Symphoniker nous offraient ce soir un vaste aperçu de l'idéal postromantique allemand, tant amoureux qu'héroïque. À leur tête, le charismatique Jonathan Nott a suscité la totale adhésion du public, malgré les imperfections de son orchestre et de sa battue.
Une telle affiche dans un tel programme : le concert promettait beaucoup, et donna beaucoup. Bychkov et le COE livrèrent deux admirables interprétations de l'Inachevée de la Septième de Beethoven, dessinant le discours musical d'un pinceau sobre et élégant.
Myung-Whun Chung a offert à Pleyel une saisissante interprétation de cette symphonie funeste: depuis les tourments du premier mouvement jusqu'à la sérénité finale, l'auditoire est resté sous le choc.
A la tête du LSO, Valery Gergiev a présenté à Paris un programme transeuropéen : Messiaen, Chopin et Scriabine. Mystique dans les Offrandes oubliées et le Divin Poème, il s'est révélé plus terne dans le Deuxième concerto pour piano, interprété par la jeune star Daniil Trifonov.
Poétique plus que métaphysique, le Mahler de Michael Tilson Thomas et du San Francisco Symphony a largement convaincu le public de la salle Pleyel ; l'excellence de l'orchestre et la beauté des voix ont compensé sans peine l'apparente sobriété de l'interprétation pour transporter les auditeurs.
Once again, Gergiev drew the best from his musicians: fantastic woodwind solos, impressive brass calls, extreme nuances within the strings - and an extreme dynamic range.
Mussorgsky’s rich, complex music and Boris Godunov’s tragic story is told with very original vision in Tugan Sokhiev’s concert version. The Salle Pleyel made no mistake about it: this Boris will stay in our memories for a while.
At the Salle Pleyel, the Orchestre National d’Île-de-France performed a new piece by Alberto Colla, Mendelssohn’s famous Violin Concerto with James Ehnes, and Brahms’ Second Symphony, all conducted by Danish conductor Thomas Søndergård.
Pianist Evgeny Kissin and conductor Vladimir Ashkenazy joined the Philharmonia orchestra in Tchaikovsky’s First Piano concerto and Fifth Symphony, and a rare symphonic ballad, The Voyevoda.
Prokofiev’s Third Piano Concerto and Shostakovich’s “Leningrad” symphony were wonderfully played by the Orchestre de Paris and Alexander Toradze at the Salle Pleyel, despite Mikko Franck's last-minute cancellation.
Continuing their Shostakovich cycle, the Mariinsky Orchestra and Valery Gergiev brought the Fourth and Ninth Symphonies to the Salle Pleyel, as well as the Concerto for Piano and Trumpet, with pianist Daniil Trifonov.
Within the framework of a concert series entitled “Alexandre Tharaud domaine privé” (“Alexandre Tharaud’s Private Domain”) at the Cité de la Musique in Paris, the Luxembourg Philharmonic Orchestra and its musical director Emmanuel Krivine chose an eclectic program with three very different pieces showcasing the orchestra’s great abilities: J.
Last Friday, the Orchestre Philharmonique de Radio France and its musical director Myung-Whun Chung offered a wonderful panorama of French music: Claude Debussy’s impressionism, Olivier Messiaen’s abstraction and Camille Saint-Saëns’ romanticism.
The Théâtre des Champs-Elysées invited Yuri Temirkanov’s Saint Petersburg Philharmonic Orchestra to celebrate Beethoven and the Napoleonic wars in a heroic program: the Piano Concerto no. 5 in E flat major “Emperor” and the Symphony no. 3 in E flat major “Eroica”.