Dans le cadre du festival Enescu de Bucarest, la sitariste Anoushka Shankar et le percussioniste Manu Delago accompagnés par l'Orchestre de Chambre de Zürich nous offrent un programme singulier où les résonances harmoniques étourdissantes du sitar mariées à celles du hang fascinent.
Pour sa rentrée qui célèbre son 50ème anniversaire, l'Orchestre de Paris dirigé par Daniel Harding nous offre un programme choc tout en gravité : Musique pour les funérailles de la Reine Mary de Purcell et 6ème Symphonie de Mahler.
Rare est une telle symbiose entre partenaires de musique de chambre. Lukas Geniusas et Aylen Pritchin semblent participer de la même entité organique, du même souffle, de mêmes pulsions. Au programme : Stravinsky, Tchaïkovsky, Desyatnikov et Beethoven.
Yannick Nézet-Seguin frappe fort à nouveau, tout est habité, tout prend vie sous sa baguette. C'est cette fois-ci avec l'Orchestre de Rotterdam, dans un programme autour de Bernstein, Gershwin et Rachmninov.
Orchestre Philharmonique de Vienne et Andris Nelsons : après un Concerto pour violoncelle de Dvořák dont on ne ressent que difficilement la ferveur organique, la Pastorale de Beethoven vole très haut au-dessus des vallées pittoresques.
Musique russe et ukrainienne au programme de ce soir avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction d'Andrey Boreyko et Lukas Geniusas au piano : Prokofiev, Tchaïkovsky et Silvestrov, compositeur trop peu joué en France à découvrir de toute urgence.
C'est dans le monde fascinant des trois Trio pour piano et cordes de Brahms que nous plonge le concert de ce soir, servi par Elena Bashkirova au piano, son fils Michael Barenboïm au violon et Julian Steckel au violoncelle. Si cette musique reste d'une très haute inspiration, l'interprétation s'avére parfois boitillante.
Le jongleur Yoann Bourgeois et les pianistes Wilhem Latchoumia et Jay Gottlieb nous rappellent comment le cirque peut rejoindre la musique classique. A côté des inspirations quelquefois stéréotypées de Widman, Satie ou Stravinsky, la chorégraphie jonglée sur une fugue de Bach est une merveille.
L'Orchestre de Paris sous la direction du chef slovaque Juraj Valčuha nous offre un programme original autour d'un Bartók plutôt timide, d'un Prokofiev admirable de poésie (avec le violoniste Vadim Gluzman) et d'un Janáček luxuriant.
Le chef Rozhdestvensky annonçant au dernier moment qu'il n'est plus en mesure de diriger l'orchestre, il est remplacé in extremis par Mikhail Pletnev dans les symphonies, et par le premier violon Alexey Bruni dans le Concerto de Scriabine. S'il faut être indulgent dans la laborieuse première partie, la Symphonie n°9 de Chostakovitch est pleine de verve, ce qui est remarquable dans de telles conditions.
A l'occasion de l'intégrale des concertos de Prokofiev à la Philharmonie par Gergiev et l'Orchestre du Mariinsky, cette deuxième soirée nous donne à entendre les concertos 4 et 5, par Sergueï Redkin et Vadim Kholodenko.
Le Gloria de Poulenc et Daphnis et Chloé de Ravel : deux chef-d'oeuvres de la musique française que nous offrent les musiciens de l'ONF et du Chœur de Radio France dirigés par Bernard Haitink. Les mots d'ordre de ce concert sont la clarté, l'intelligibilité du propos au service d'une expressivité sincère et sans fards.
A l'occasion du week-end "Y Viva Espana", l'Auditorium de Radio France invite le pianiste russe Andrei Korobeinikov dans un programme sulfureux constitué de l'intégralité des Goyescas de Granados et du Grand Concert-Fantaisie sur des thèmes espagnols de Liszt.
Ce concert de l'Orchestre de Paris est d'une grande inégalité, la qualité de la symphonie de Dvořák rattrapant in extremis les déboires du concerto de Sibelius.
C'est une bulle d'oxygène, un espace d'humanité, de liberté, un enthousiasme contagieux, grisant, incandescent. Ce sont les Dissonances qui autour d'un programme Ravel nous laissent entendre une nouvelle manière de faire de la musique en orchestre.
Saluons la belle initiative de la Philharmonie qui fait se réunir quatre lauréats de la 15ème édition du concours Tchaïkovski de Moscou, à savoir le violoncelliste Alexander Ramm, ainsi que les pianistes Dmitry Masleev, Lukas Geniusas et Lucas Debargue.
En ce samedi 4 juin la Salle Gaveau a l’honneur et la chance d’accueillir le pianiste israélien Boris Giltburg, pour un récital organisé par l’association des « Amis de Marie-Laure » en coproduction avec la Salle Gaveau.
Dans le beau cadre de l'Orangerie du Parc de Bagatelle la pianiste Momo Kodama associée au violoniste Nicolas Dautricourt nous proposent un programme autour de Chopin, Szymanowski, Scriabine, Wieniawski, Lutoslawski, et Ravel, patchwork inégal allant du pire jusqu'au meilleur.
La Philharmonie acceuille l'Orchestre National de Lille et sa fidèle baguette Jean-Claude Casadesus et Boris Berezovsky, dans un programme autour de Verdi, Chopin, Dutilleux et Ravel.
Un programme évocateur interprété par le pianiste russe Miroslav Kultyshev jouant sur un piano révolutionnaire, l'Opus 102, créé par le français Stephen Paulello.