Musicologue diplômé du CNSMD de Paris, Tristan Labouret collabore avec de nombreux artistes et institutions musicales (Printemps des Arts de Monte-Carlo, Orchestre national d'Île-de-France, festivals de musique de chambre de Deauville, Just Classik Festival, La Symphonie de Poche…), menant des activités de médiation à destination de tous les publics. Ex-altiste toujours passionné par les répertoires chambristes et symphoniques, il occupe depuis 2018 le poste de rédacteur en chef de la partie francophone de Bachtrack.
Liya Petrova, Aurélien Pascal et Alexandre Kantorow étaient accompagnés de Charlotte Juillard et Grégoire Vecchioni pour livrer une version de référence du Quintette d'Elgar salle Cortot.
Initié par Lars Vogt avant son décès, le Festival Brahms de l'Orchestre de chambre de Paris bénéficie de l'investissement et du jeu exemplaires des Tetzlaff aux côtés des musiciens de la formation.
La soprano américaine subjugue dans le rôle-titre, au sein d'une nouvelle production (mise en scène par Barbara Wysocka et dirigée par Elena Schwarz) qui sert efficacement l'œuvre intense de Janáček.
Compositrice et songwriter, choriste et violoncelliste, cette artiste aux multiples facettes revient sur son parcours et son premier « grand » opéra, Three Lunar Seas, dont la création est prévue en mai à Avignon.
Dans une soirée décousue, les artistes lettons ont montré un talent instrumental certain, qui n'a toutefois pas suffi à compenser le manque de cohérence du programme.
La cheffe et le pianiste allemands ont tous deux fait preuve d'une théâtralité pas toujours bien dosée aux côtés d'un Orchestre de Paris éloquent dans la Deuxième Symphonie de Kurt Weill.
C'est peut-être l'événement de la saison à l'Opéra de Paris : dans le chef-d'œuvre de Britten, la metteuse en scène britannique fait des débuts remarqués dans la Grande Boutique.
Après un premier décollage à huis clos au printemps 2021, la féérie d'Offenbach adaptée pour les jeunes pousses de la Maîtrise Populaire de l'Opéra Comique connaît enfin sa première publique.
À la tête de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, la cheffe lituanienne a livré une lecture originale, intelligente et émouvante de l'œuvre de Prokofiev.
L'œuvre du compositeur français a devancé les plus grands tubes de musique classique en 2022 selon nos statistiques. Triomphe exceptionnel ou début d'une domination durable ? Tentative d'explication.
La mise en scène extraordinairement inventive de Christian Hecq et Valérie Lesort, la distribution impeccable, la direction musicale de Maxime Pascal, l'orchestration d'Arthur Lavandier : tout est réjouissant dans cette comédie musicale !
Artiste en résidence à Radio France pour la saison, le violoniste français met en avant le méconnu Concerto de Goldmark, mais c'est surtout la Deuxième Symphonie de Brahms qui restera dans les mémoires.
Sans la mise en scène de Bob Wilson, l'œuvre majeure de Philip Glass révèle toute son inconsistance malgré l'engagement de l'Ensemble Ictus et du Collegium Vocale Gent.
La violoniste néerlandaise délivre une interprétation d'anthologie du Premier Concerto de Prokofiev, idéalement accompagnée par un Orchestre de Paris en grande forme sous la direction de Mikhaïl Pletnev.
Donnée en création mondiale au Théâtre Graslin, l'œuvre agace plus qu'elle ne convainc, malgré un troisième acte particulièrement réussi et l'investissement sans faille des interprètes.
Au côté d'un excellent Frank Peter Zimmermann, l'ex-directeur musical de l'Opéra national de Paris fait un retour triomphal dans une Maison de la radio et de la musique pleine à craquer.
Concluant leur résidence à la Cité de la Voix, l'Ensemble Aedes et son chef ont proposé un extraordinaire programme-concept en forme de « chemin de foi » menant au Stabat Mater de Poulenc.
Cantate participative, petit-déjeuner en musique, concert sous les étoiles, bal tzigane et répertoires rares étaient au menu du festival foisonnant organisé par la Cité de la Voix.
Dans la basilique de Vézelay, le fameux ensemble letton a proposé un diptyque Bruckner-Tchaïkovski contrasté et concentré sous la direction de Sigvards Kļava.