Diplômée de Sciences-Po Paris, Anne-Laure y a également étudié l’art et la littérature. Elle travaille ensuite dans les secteurs privé et public où elle suit notamment les audits de grandes institutions culturelles. Elle tient un blog depuis 2010 sur le ballet, la musique baroque et les voyages et écrit pour une fondation. Elle a créé en 2014 une société de médiation culturelle axée sur le costume et en 2015 une marque de gastronomie culturelle.
Une performance exécutée de mains de maitre par les danseurs, techniquement irréprochables, mais qui auraient gagné à être plus chaleureux et expressifs.
Quatrième opera de Vivaldi, Arsilda regina di Ponto revit dans un spectacle international et dans une mise en scène néoclassique qui donne aux personnages une réelle profondeur psychologique. A découvrir de toute urgence pendant l’itinérance de l’œuvre !
L’orchestre national d’Ile de France fait ressortir dès les premières notes le côté comique de l’opéra, tout en montrant un plaisir gourmand à jouer cette musique légère et chatoyante.
L’opéra Les pêcheurs de perles accorde aux voix une palette aux couleurs délicates qui colorent les personnages d’une dimension intime. Malheureusement, cette représentation se démarque par un orchestre national de Lille trop présent et une interprétation parfois monolithique d’une partie des rôles principaux.
Cette version concert n’empêche pas les chanteurs de se livrer à une véritable interprétation de leur personnage sous la houlette nette et nerveuse de Jean-Christophe Spinosi.
Cette soirée est l’occasion de redécouvrir Balanchine et sa conception des ballets qui s’ancrent dans le corps, la personne et l’âme des danseurs pour les sublimer de façon graphique.
En faisant le choix d’une modernité parfois triviale et brutale, cette nouvelle production déçoit quelque peu malgré la grande qualité du plateau vocal et musical.
Création posthume de Francesco Cavalli Eliogabalo retrace le court règne de cet empereur romain dépravé et pervers dans une mise en scène carnavalesque et explicite.
Cette production nous livre une mise en scène sobre et classique qui pêche cependant par la quasi absence de direction d’acteurs et la faiblesse vocale des principaux chanteurs.
Réinterprétant plus de vingt ans après sa création Verklärte Nacht (La Nuit transfigurée) Anne Teresa de Keersmaeker en livre une version plus épurée et resserrée, touchante par instants mais qui ne marque pas les esprits.
Après dix ans d’absence, La Somnanbula de Bellini, opéra composé en 1830 et surfant sur la vague du romantisme et des sciences occultes, est enfin reprise au Théâtre des Champs-Élysées avec un distribution dominée par Sabine Devieilhe, touchante et sublime Amina.
Entre l'imaginaire de Pedro Calderon, celui de Lewis Caroll ou encore de Jonathan Swift, cette nouvelle production signée Stefan Herheiminvite à la réflexion sur la frontière entre folie et sommeil, illusion et réalité, amour et raison.
Inspiré du Mithridate de Racine (1673) cet opéra éponyme composé en 1770 par un Mozart tout juste âgé de 14 ans est musicalement brillamment interprété. Dommage que la mise en scène soit quasi inexistante…