Dans un concert au programme nocturne doté d'une vraie dramaturgie, le Quatuor Ébène et ses deux complices ont brillé, notamment dans une Nuit transfigurée déjà légendaire.
Premier « opéra itinérant » produit par l'Opéra de Lyon, Zylan ne chantera plus de Diana Soh est un projet inabouti, à peine compensé par des interprètes investis.
Le flûtiste a délivré une masterclasse éblouissante dans Mozart, tandis que Bernard Labadie a déployé toute sa maîtrise du style classique à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.
L'ovni violonistique Pekka Kuusisto et le pianiste-compositeur Thomas Adès ont livré un récital original et enlevé, imprévisible mais loin d'être incohérent.
Le chef finlandais retrouve l'orchestre qui l'a lancé et il le lui rend bien, dirigeant un Oiseau de feu d'anthologie et accompagnant Peter Mattei avec talent. Miklós Perenyi paraît plus à la peine dans Dutilleux.
Elle s'était distinguée pendant le premier confinement en interprétant à elle seule l'Octuor de Mendelssohn : la violoniste suédoise Malin Broman retrouve son public et des partenaires pour un concert réjouissant.
Après dix-huit mois de concerts sans public, Berwaldhallen revient à la vie avec le Baltic Sea Festival et son formidable concert d'ouverture, aussi intelligent que bouleversant.
Dans la petite église de Hendaye pleine comme un œuf, le co-directeur artistique du Festival Ravel a livré un récital Ravel-Liszt-Jarrell proprement extraordinaire.
Sous la direction du chef de l'Orchestre des Champs-Élysées, le Collegium Vocale Gent réalise une prestation époustouflante dans le Requiem de Fauré et la Symphonie de Psaumes de Stravinsky.
Après le cycle de mélodies berlioziennes, Gardiner et son Orchestre Révolutionnaire et Romantique ont proposé un Songe d’une nuit d’été particulièrement incarné, sous la brise fraîche de La Côte-Saint-André.
Alors que la généralisation du pass sanitaire vient perturber l'été des organisateurs de concerts, l'obligation vaccinale pourrait bientôt s'inviter à la fête, elle aussi...
Co-directeur artistique du festival haut-savoyard, le Quatuor Modigliani partage la scène de la Grange au Lac avec le jeune Quatuor Mona pour un concert complice.
Dans La Grange au Lac, l'œuvre extraordinaire de Stokhausen bénéficie de la lecture d'un tandem alerte, alors que les intempéries se sont invitées dans l'interprétation.
Malgré une grande Camilla Nylund dans les Quatre derniers lieder de Strauss, le concert de l'Orchestre National de France dans la basilique laisse sur sa faim.
Le festival « Les Coups de Cœur à Chantilly » du pianiste Iddo Bar-Shaï célèbre les 80 ans de la célèbre pianiste, avec Evgeny Kissin et Maxim Vengerov en guest stars.
Le triomphe de Jonathan Fournel au Concours Reine Élisabeth suit le sacre d'Alexandre Kantorow au Tchaïkovski et le premier prix de Théo Fouchenneret à Genève. Heure de gloire pour le piano français ?
Lancé par Liya Petrova pendant le premier confinement, le festival donnait son premier concert avec public Salle Cortot, premier événement d'un triptyque entièrement consacré à Johannes Brahms.
Donné en création mondiale au Palais Garnier, l'opéra de Marc-André Dalbavie d'après la pièce de Paul Claudel est une expérience spectaculaire hors du commun, portée par une excellente distribution.
À la Philharmonie, le récital d'Alexandre Tharaud est synonyme de retour à la vie, marquant les retrouvailles entre l'institution et ses spectateurs après six mois de streaming.