Le 19 avril 2016, la Philharmonie de Paris accueillait l’Orchestre et les Chœurs de l’Opéra national de Paris, ainsi que le Chœur philharmonique de Prague, pour une œuvre monumentale : les Gurre-Lieder de Schönberg. Une odyssée sonore enivrante, construite avec soin et conduite avec passion par Philippe Jordan.
Programme réjouissant que celui tourné par l’Orchestre de Chambre de Paris avec Douglas Boyd et leur invité, Viktoria Mullova. Ce soir, les 43 musiciens permanents de l’ensemble nous offrent deux symphonies de Schubert, couplées pour l’occasion au Concerto pour violon de Sibelius. Approche intimiste, sans alibi, sublimée par l’enthousiasme des musiciens.
S’il est bien un reproche qu’on ne saurait formuler à l’égard de David Grimal, c’est de manquer d’ambition. A l’affût de tous les répertoires, fidèle à une approche démocratique de la musique, expansif sans pour autant céder à l’étalage …
L’orchestre de la Suisse Romande en très grande formation aura offert une vaste gamme de couleurs, dans un musique penchant plus dans la jubilation du grand son que dans la recherche de nuances. Un beau moment tout de même.
Le Quintette en mi bémol majeur pour piano et vents KV 452 deMozart et le Sextuor à cordes Souvenir de Florence opus 70 deTchaïkovsky à la Salle Pasteur de Montpellier, deux esthétiques différentes, deux ensembles de musique de chambre différents, deux niveaux d'interprétation d'une différence saisissante !
Sara Mingardo a offert au Théâtre des Nations de Genève un programme autour du romantisme exacerbé de Mahler et Wagner qui convient bien peu à la cantatrice qui possède néanmoins une voix magnifique et qui reste incontournable dans le répertoire baroque.
Richesse de nuances tout à fait saisie par un Mikko Franck attentif, expressif mais toujours précis, et une distribution vocale enjouée – la sidérante Sabine Devieilhe en tête - joignant volontiers le geste théâtral à l’envolée vocale, mais ne tirant jamais la couverture à soi.
Dans ce programme exigeant, Berezovsky, que l'on a connu plus fringant, n'offre qu'une prestation honorable du premier concerto en fa dièse mineur. Ashkenazy, à travers la Symphonie n°2 de Rachmaninoff, mène un travail de fond avec une phalange qui fut un temps l'une des plus belles du monde.
Fauré trop lourd, Busoni assez brouillon, et Brahms trop statique, par les musiciens de l'ONF dirigés par James Gaffigan, avec Renaud Capuçon au violon.
Pour qui adore les trios de Schubert, ce 14 avril offrait l’embarras du choix : le All-Stars band Kissin-Rachlin-Maisky en donnait l’opus 99 au TCE ; la formation Pascal-Milone avec Eric Lacrouts, l’opus 100 à Gaveau. David et Goliath ? C’était sans compter l’extraordinaire engagement des musiciens rassemblés autour de Denis Pascal...
La Philharmonie de Paris a la chance d'acceuillir le London Symphony Orchestra dirigé par Sir Simon Rattle, dans les Couleurs de Cité céleste de Messiaen suivies d'une remarquable Symphonie n°8 de Bruckner.
Mit Toshio Hosokawas von der Natur- und Atomkatastrophe in Fukushima inspiriertem Werk Klage präsentierte sich zuletzt das Philharmonische Staatsorchester Hamburg unter Leitung von Lothar Zagrosek
Le 10 avril 2016, Paavo Järvi dirigeait la Turangalîlâ-Symphonie de Messiaen. C’est une expérience sonore renversante et inoubliable que nous ont offerte les musiciens de l'Orchestre de Paris et les solistes (Roger Muraro au piano, Cynthia Millar aux ondes Martenot). Un choc sensoriel absolument exaltant !
En interprétant les Davidsbündlertänze op.8 de Robert Schumann et l'ultime Sonate en si bémol majeur n°21 D.960 de Franz Schubert, Adam Laloum dévoile une musicalité remarquable, subtile poésie et fruit d'une sensibilité hors du commun.
Programme pléthorique que celui de cette soirée ! A l’ordre du jour, un corpus d’œuvres mues par la passion, où J.S. Bach flirte avec Manoury et Vito Zuraj lance d’incessants clins d’œil à B.A. Zimmerman.
Mit fantastischem Programm und herausragenden Sängerinnen gab das Bamberger Orchester unter Jonathan Nott einem eindrucksvollen Konzertabend in der Philharmonie.
La Orquesta Sinfónica de Madrid ofreció un recital variado que deambulaba entre la sonoridad abigarrada de Buide, el melodismo atractivo de Prokófiev y la creatividad seductora de Músorgski.
Le chœur Tenebrae sous la direction de Nigel Short a offert un concert consacré au compositeur contemporain Alexander l’Estrange, témoignant de la vitalité du chant choral outre-Manche.
Die New Yorker David Geffen Hall ist ein imposanter Bau und beheimatet das New York Philharmonic Orchestra, welches an diesem Abend nicht nur Stärken zeigte.
Dirigent John Axelrod, Klarinettist Sebastian Manz und die Hamburger Symphoniker präsentierten sich mit einem mitreißenden amerikanischen Konzertprogramm in Hamburg.
Le Château de Versailles proposait pour clore les célébrations pascales, un concert mettant en regard le célébrissime Requiem de Mozart à celui méconnu de Gossec. Sébastien d’Hérin, directeur des Nouveaux Caractères, a réuni pour l’occasion une équipe engagée et de talent, même si la direction du chef ne convainc pas entièrement.
L'intégrité de la musique de Beethoven a été atteinte par ce concert "symphoniconumérique" loin de servir son objectif de désacralisation de la musique classique.
Vendredi 1er avril 2016, Myung-Whun Chung revenait diriger l’Orchestre Philharmonique de Radio France dont il a été le directeur musical pendant 15 ans. Au programme, le Triple Concerto de Beethoven et la Symphonie n°1 de Mahler. Un concert très appréciable, donné au profit de l’UNICEF.
Véritable monument des concerti pour violons, celui de Tchaïkovski est l'un des plus populaires. Cependant ce soir à la Philharmonie, l'orchestre de Paris dirigé par Paavo Järvi jouait aussi des œuvres moins connues : le Concerto pour clarinette de Nielsen, ainsi que l'étonnante Symphonie n°4 de Sibélius.
Le chef italien aux nombreuses casquettes, directeur musical du Teatro Regio de Turin et récemment nommé à la tête du National Symphony Orchestra de Washington, rencontrait pour la première fois sur la même affiche Bertrand Chamayou, pianiste virtuose d’origine toulousaine et récemment auréolé d’une Victoire de la Musique Classique au sein de la salle hexagonale.
Mit einer von großer Freude am Affekt getragenen Interpretation von Bachs Johannespassion läuteten der Hamburger Bachchor St. Petri und das Göttinger Barockorchester die Osterfeiertage in Hamburg ein.
Le Concerto pour piano n° 2 de Rachmaninov et la 5e symphonie de Tchaïkovsky réunis sous la baguette de Michael Schønwandt à la tête de l'Orchestre National Montpellier Languedoc Roussillon et sous les doigts prodigieux d'Alxander Gavrylyuk.
Est-ce pour rendre justice à sa formation au Royal College of Music de Londres, que la jeune suédoise a privilégié pour ce programme reposant tout particulièrement entre ses mains une trop rare thématique britannique ? Ce choix d’œuvres, reconnues de toutes parts mais pas toujours jouées en France, témoigne en tout cas d’un goût certain.
Programme avenant par l’Orchestre National de France, le pianiste David Fray, et l’illustre beau-père, Riccardo Muti, de retour au pupitre après une opération qui l’avait contraint à annuler plusieurs concerts. Le plus rare Aus Italien de Richard Strauss y succédait à un Concerto pour piano de Schumann d’honnête facture.
Trotz minimalster Unstimmigkeiten allein wegen der flüssigen, dramatischen Ausgestaltung mit hervorragendem Chor und Solistenglanzlichtern summa cum laude für das Opus Summum.
Lorsque le temps est gris et que la journée vous met en appétit, pourquoi ne pas s’offrir une ventrée de concerti ? Interprétés par le trio Martin-Alard-Rondeau et Les Folies Françoises, les concertos pour 2 et 3 clavecins de Bach sont un bouquet de chefs-d’œuvre, dont l'exécution complète est déjà en soi une rareté.