Le jeudi 4 juin, l'ensemble La Nuova Musica de David Bates interprétait l’un des plus grands oratorios de Haendel, Israël en Egypte (1739). Une restitution décapante, pleine d’énergie et d’ardeur !
David Guerrier, magistral au Bâtiment des Forces Motrices de Genève, a suscité l'enthousiasme grâce à son interprétation du concerto de Chostakovitch. Malheureusement, la structure du programme n'a pas été en faveur de Haydn.
Mardi 2 juin, Janine Jansen jouait le Concerto de Mendelssohn avec le London Symphony Orchestra, et Daniel harding dirigeait en deuxième partie la Symphonie n°5 de Mahler. Un moment inoubliable, d'une intensité exceptionnelle.
Klaus Florian Vogt, l'un des grands ténors wagnériens actuels a interprété avec brio au Théâtre des Champs Elysées Parsifal et surtout Lohengrin. Il était magnifiquement soutenu par Andris Nelsons avec le City of Birmingham Symphony Orchestra, qui ont aussi illuminé Dvorak.
Pour un des derniers concerts de la saison, l’ONCT affichait un programme entièrement français et s’attachait à la filiation entre Maurice Ravel et Henri Dutilleux.
El público reconoció la titánica tarea de interpretar integralmente los cuartetos de Villa-Lobos y agradeció que lo hayan hecho por primera vez en el país.
El eminente pianista Leslie Howard, acompañado de la soprano Laia Falcón, interpretó con gracia e inteligencia un concierto del repertorio de Liszt inspirado en la canción española en la Fundación Juan March.
Mardi soir, la Chapelle de la Trinité de Lyon accueillait Nathalie Stutzmann et son ensemble Orfeo 55 pour un concert dans le cadre des "Grands Concerts". L'occasion de présenter "Les héros de l'ombre", titre du programme mais aussi de son dernier album, "Heroes of shadow".
Le 16 mai, Carolyn Sampson et l'Ex Cathedra Consort and Baroque Orchestra donnaient un programme construit autour de la figure de Marie Fel, grande soprano du 18ème siècle. Un hommage tout à fait intéressant malgré une interprétation un peu monochrome.
Jeudi 14 mai, le Philharmonia Orchestra offrait un programme Schumann/Mendelssohn sous la baguette de Jérémie Rhorer, avec Francesco Piemontesi au piano. Une soirée réussie, en particulier grâce à un orchestre au meilleur de sa forme.
Ungewohnt hart und frei von jeglicher romantischen Verklärung interpretierte Micheal Barenboim, begleitet von den Mannheimern Philharmonikern, das Violinkonzert von Johannes Brahms.
Pour son unique apparition à Paris cette saison, Anna Netrebko a déployé dans les Quatre Derniers Lieder de Richard Strauss une vocalité impériale mais n'a pas réussi à émouvoir. Dans Berlioz et Prokofiev en revanche Daniele Gatti était plus inspiré.
Le Belcea Quartet donnait un trio (Beethoven), un quatuor (Brahms) et un sextuor (Schoenberg) au Wigmore Hall de Londres. Une belle soirée, sans défauts majeurs et caractérisée par une interprétation prometteuse, mais qui n'est pas allée jusqu'au bout de l'émotion.
La soprano Sabine Devieilhe, accompagnée par Anne Le Bozec au piano, nous offre une parenthèse enchantée dans la musique française et autrichienne, à cheval sur les 19ème et 20ème siècles.
Lang Lang spielte Tschaikowskis Erstes Klavierkonzert mit dem Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks. Der Star des Abends war aber eindeutig Dirigent Andris Nelsons.
Au programme de cette soirée où l’ONL et Leonard Slatkin ont invité Joshua Bell, des escales dans des univers de douceurs ou de puissances, toujours contrastés et aux influences celtique et dansante.
Présenté comme un programme France/Russie, l’affiche déborde largement de ce seul cadre par les évocations exotiques de Gabriel Pierné et de Claude Debussy, accolées au Concerto pour violon no. 2 de Dimitri Chostakovitch.
Die Vorfreude auf dieses Konzert hätte nicht größer sein können, in dem das Duo Gerhaher-Huber eine ungewöhnliche Interpretation der Winterreise zeigte - mit großem Erfolg.
Leonidas Kavakos et John Adams ont apporté jeudi soir au Victoria Hall le supplément d'âme de la soirée, avec Markus Stenz à la tête de l'Orchestre de la Suisse Romande.
Pour le dernier concert de la série du Barbican "Boulez at 90", l’Ensemble intercontemporain jouait Boulez, mais aussi Yann Robin et Matthias Pintscher sous la direction de ce dernier. Une performance d'exception, superbe hommage au maître.
Es passiert nicht oft, dass ein Kritiker sich einer perfekten künstlerischen Leistung gegenüber sieht und nur bewundernd schweigt. Hier ist es geschehen.
Le 26 avril, le Philharmonia Orchestra proposait sous la baguette de Youri Temirkanov un beau programme Rimsky-Korsakov/Rachmaninov/Dvořák, avec Daniil Trifonov au piano. Si le jeune soliste a déployé tout son génie, l’orchestre pourtant d’un très bon niveau n’a pas été aussi convaincant.
Mit einem eindrucksvollen Finalkonzert mit dem WDR-Sinfonieorchester und Gautier Capucon endete der Heidelberger Frühling, der dieses Jahr unter dem Motto „Freiheit wagen“ stand.
En cette année 2015 qui honore les 150 ans de Sibelius, Mikko Franck, futur directeur du Philharmonique de Radio France, propose un concert qui lui est entièrement dédié. Quatre œuvres à la fois différentes et typiques du grand compositeur finlandais étaient au programme de ce magnifique concert.
Le BBC Symphony Orchestra donnait un programme Beethoven/Lutoslawski au Barbican Hall. Le chef Michal Nesterowic et le pianiste Steven Osborne ont remplacé les têtes d'affiche initialement annoncées. Un changement de distribution qui n’a pas empêché la soirée d'être réussie.
L’Auditorium de Lyon nous entraîne dans l’univers passionné de Tchaïkovski. L’Orchestre National de Lyon est dirigé pour l’occasion par Vladimir Fedosseïev, rejoint en première partie de soirée par Kirill Troussov au violon.
Soirée contrastée ce jeudi soir, avec l’Academy of St Martin-in-the-Fields qui nous proposait le Concerto pour violon de Haydn, le Concerto pour violon et piano en ré mineur de Mendelssohn et La Nuit transfigurée de Schönberg, sous la direction de Julia Fischer.
Es war eine reine Freude, das Spiel der Solisten bei ihrem raschen Figurenwerk mitzuverfolgen, zu sehen und zu hören, wie perfekt Solisten und Orchester zusammenspielten.
Der moderne klassische Konzertbetrieb neigt dazu, die gleichen Stücke mit den gleichen Künstlern immer wieder in die Konzertsäle zu bringen. An diesem Abend brachten die Münchner Symphoniker nicht nur selten gehörte Werke, sondern auch zwei zwei München-Debüts ins Prinzregententheater.
L’ONCT proposait une soirée entièrement dédiée à la musique russe du début du XXème siècle. Si le public de la Halle est désormais habitué des grands noms des compositeurs de l’Europe centrale et de l’Est, le programme de ce soir promettait des découvertes certaines.
Das Deutsche Symphonie-Orchester unter Kent Nagano zeigte an diesem Abend, dass gerade die musikalische und inhaltliche Distanz dieser Werke eine Spannung evozierte, die sie zu einem beeindruckenden Ganzen miteinander verband.