Âgé de vingt-trois ans, Julien Hanck suit un parcours atypique. Ce n’est qu’après ses classes préparatoires en mathématiques au lycée Louis-le-Grand qu’il se tourne entièrement vers la musique. Parallèlement à ses études d'ingénieur à l'ESPCI et à son activité au sein de l'association "Le Cercle des Mélomanes" dont il est le fondateur, il joue régulièrement en soliste et en musique de chambre. Pianiste invité des Déconcertants, et désormais directeur artistique de l'ensemble, il assure à Paris la recréation française du Concerto pour piano et cordes d’Alfred Schnittke. Julien collabore également avec Diapason magazine, Jeanine Roze Production, et France Musique, pour lequel il a été producteur de l'émission "été classique" au mois de juillet.
À la Philharmonie de Paris, le chef d'orchestre gréco-russe dirige ses troupes de MusicAeterna dans un Requiem de Verdi extraordinaire de minutie et de fluidité mêlées.
Dans un Auditorium du Louvre qui affichait complet, le Trio Sōra a impressionné par sa cohésion, l'intelligence des choix musicaux et le niveau de réalisation.
L'Orchestre Philharmonique de Radio France et son directeur musical, Mikko Franck, se lançaient vendredi soir dans la redoutable Symphonie n° 6 « Tragique » de Gustav Mahler.
Lundi dernier à la Philharmonie, chaque musicien des Dissonances nous a apporté sa part de féérie, son sourire et son indomptable énergie. À leur tête, un David Grimal exalté dans le concerto de Korngold.
Au Centre de Musique de Chambre, « Beethoven Labyrinthus » nous plonge dans le long soliloque intérieur que se tient le compositeur. Une réalisation spectaculaire, tant dans les effets scéniques que dans l'interprétation musicale.
1ère édition d'un Concours Chopin sur instruments d'époque, à Varsovie. Retour sur cet événement singulier, entre les pianos d'Érard, Pleyel ou Graf, en donnant la parole aux finalistes et aux membres du jury.
Esa-Pekka Salonen et le Philharmonia Orchestra étaient au Théâtre des Champs-Élysées pour un programme Wagner, Schönberg et Bruckner. Un coup de maître.
Soirée-anniversaire des quarante ans de l’Orchestre de chambre de Paris, ce mercredi au Théâtre des Champs-Élysées. Une programmation curieuse... jusqu'à la joyeuse surprise conclusive.
La nouvelle saison apporte son contingent habituel de symphonies de Gustav Mahler. Premier en lice, Gustavo Dudamel : le public parisien découvrait hier à la Philharmonie une interprétation fourmillante de la Symphonie n° 4.
Le Festival d’Été de Dubrovnik a eu le courage de maintenir un concert qui coïncidait avec un match décisif de leur équipe nationale. Une soirée mémorable.
L’« opéra en robe d’ecclésiastique », s’est trouvé des voix de collection, un chef et un orchestre fabuleux ! Puissent Riccardo Chailly, son choeur et son orchestre nous en livrer encore, et longtemps !
Hier soir, l’Orchestre de Chambre de Paris s’est trouvé de bien beaux partenaires... Rarement un concert aura montré à ce point que la musique est mouvement, action dramatique et souffle vital !
Soutenus par l’irréprochable Helmut Deutsch, l'Italienischesliederbuch de Jonas Kaufmann et Diana Damrau babillait, roucoulait, allégeant considérablement le style au demeurant sophistiqué d’Hugo Wolf.
Hier soir à la Philharmonie, la rencontre miraculeuse d’une distribution de très haut vol et d’un public aussi nombreux qu’attentif nous prouvait que les Liebeslieder avaient encore de beaux jours devant eux.