Pendant trente ans, Alain Lompech, né en 1954, a été critique musical et journaliste au Monde de la musique puis au Monde, dont il a été chef des pages « Art et Spectacles » puis chef d'édition, tout en tenant la chronique « Jardins » du quotidien. Il a produit de nombreuses émissions sur France Musique, station dont il a été le directeur adjoint et chef des programmes, et où il est l'un des membres réguliers de « La Tribune des critiques de disques ». Il publie chaque mois des critiques de disques dans le mensuel Diapason. Alain Lompech a publié le premier volume des Grands pianistes du XXe siècle, chez Buchet-Chastel, et travaille à la rédaction du deuxième volume.
Le pianiste installé de longue date à Madrid s'est illustré par son jeu singulier, somptueux, capricieux, incandescent dans un programme consacré à Mompou, Liszt et Scriabine.
Sur les terres de Sviatoslav Richter, un ensemble de musiciens de valeur a interprété un programme habilement tressé, entre le Pierrot lunaire de Schönberg et des chansons de Kurt Weill.
Le jeune pianiste japonais a fait ses débuts au festival fondé par Sviatoslav Richter, dans un programme où son jeu original et admirable a pu surprendre.
La pianiste triomphe dans un Concerto en fa mineur de Chopin peu orthodoxe mais néanmoins admirable, sous la direction d'une Ariane Matiakh à l'écoute de la soliste.
Le troisième et dernier récital de la quasi intégrale de l'œuvre pour piano seul de Rachmaninov par Nikolaï Lugansky avenue Montaigne n'a été qu'un long moment de grâce.
Le jeune chef finlandais parvient à détacher l'œuvre du poids encombrant de l'histoire de son interprétation et pulvérise les idées reçues dans un concert mémorable.
Le pianiste polonais et ses partenaires ont donné une lecture étrange de deux quatuors pour piano et cordes de Brahms, transformés en magnifiques tableaux automnaux mais manquant de lumière.
L'interprétation du Concerto n° 2de Brahms restera dans les annales, tant pour la somptuosité pianistique que pour l'accompagnement exemplaire de l'orchestre dirigé par Lio Kuokman.
Ce n'est pas tant à un concert mémorable qu'à une fête exceptionnelle, comme jaillie d'une époque révolue, que l'Orchestre des Champs-Élysées a convié les spectateurs de la Philharmonie.
Dans un programme allant de MacMillan à Chostakovitch en passant par Mozart, le chef russe, le pianiste français et l'orchestre francilien ont ébloui le public de l'Espace Carpeaux.
Après les admirables Cinq Éléments de Qigang Chen, le concert de l'Orchestre de Paris a perdu de sa superbe avec un concerto mozartien conventionnel et une symphonie de Dvořák bien mal servie.
Dans un style très personnel et qui n'a pas manqué de convaincre, Till Fellner associait Schubert et Beethoven à l'occasion d'un des Concerts du dimanche matin avenue Montaigne.
Dans un programme Chopin-Debussy-Mozart-Szymanowski agencé curieusement, le musicien polonais échoue à convaincre malgré des qualités pianistiques indubitables.
Pour leurs débuts avenue Montaigne, les deux frères se montrent particulièrement bien accordés et d'une élégance à toute épreuve, quitte à manquer parfois de variété dans les personnalités et les caractères.
Dans le mistral avignonnais, le jeune pianiste français a livré un superbe récital, notamment dans le chef-d'œuvre de Ravel, interprété avec toute la transparence nécessaire.
Celui qui avait triomphé au Concours Van Cliburn en juin 2022 a fait sa première apparition dans l'Hexagone à l'occasion d'un récital singulier, allant de Byrd à Beethoven en passant par Bach.