Laloum n'oublie jamais que Chopin est un génie de la main gauche, contrairement à ce qu'en a dit Artur Schnabel pour le moquer. Retour sur un remarquable récital au Théâtre des Champs-Elysées.
Le CMBV était au Brésil pour animer les Semaines de musique baroque de Rio, où la musique classique survit grâce à l'enthousiasme de mélomanes passionnés.
Mettre ensemble, faire avancer la musique, modeler les phrases, les nuances, donner les départs sans jamais s'interposer ni entre le public et les musiciens ni entre eux et la musique : voilà la leçon de direction donnée par Neeme Jarvi.
A la veille de sa tournée européenne, avec l'Orchestre Métropolitain de Montréal et son chef Yannick Nézet-Séguin, Alexandre Tharaud nous avait donné rendez-vous devant la Comédie française. Conversation.
Bach joué à une vingtaine, sans vibrato, Mozart à une cinquantaine, avec vibrato et un style d'arrière-garde, on peine à saisir une idée directrice au concert des Hongrois.
Martha Argerich, Emmanuel Krivine et l'Orchestre national s'en donnent à coeur joie dans le Concerto en sol de Ravel avant que le chef s'embarque avec Sindbad le marin pour les mille et une nuits de Shéhérazade.
La Comédie française, la littérature et la philosophie unissent leurs forces avec celles de la musique pour une lecture et un concert franco-russe qui resteront dans les mémoires.
Pour la troisième année consécutive la fine fleur des chambristes se donnent rendez-vous en terres cathares sous la direction artistique du pianiste Adam Laloum.
Dans la Salle Pierre-Boulez de la Philharmonie de Paris, Simon Rattle et les Berliner Philharmoniker défolklorisent deux symphonies de Chostakovitch et les propulsent dans un XXe siècle plus radical, plus novateur qu'on le pense si souvent.
Il est dommage que les micros de Radio France ne soient pas restés à la Roque-d'Anthéron pour capter, et diffuser sur France Musique, le concert donné, comme chaque année le 15 août, dans le parc de Florans, par les ensembles en résidence.
Quand Nelson Freire entre sur la scène, le silence se fait instantanément. 2000 personnes sont venues écouter ce vieil ami, fidèle du festival depuis sa deuxième édition, en 1982.
Queffélec et l'orchestre communient en apesanteur dans l'ascèse. Admirable de probité, d' « honnêteté artistique », ce concert à la Roque-d'Anthéron restera dans les mémoires.
Une petite heure avant le récital qu'il va donner à l'Abbaye de Silvacane, Luiz Fernando Pérez repasse une partie du programme espagnol qu'il va bientôt offrir au public qui occupera le déambulatoire. Vide, ce lieu mi-clos, résonne encore bien davantage que quand les 380 sièges sont occupés.