Portées par l'enthousiasme contagieux des quatre musiciens du Consort, virtuoses et complices, les sonates en trio de Vivaldi et Reali apparaissent comme des chefs-d'œuvre à redécouvrir de toute urgence.
Dans Beethoven et Schubert, le Trio Wanderer offre au public de l'avenue Montaigne un cours de maître : des raffinements de douceur, un son merveilleusement pur et une complicité à nulle autre pareille.
En contrepoint de l'exposition Morozov, Boris Berezovsky et Henri Demarquette présentent au public de la Fondation un Scriabine habité et un Rachmaninov précis, mais un peu froid.
Les compositrices seraient-elles indésirables dans les institutions lyriques ? On pourrait le croire, tant elles y sont rarement programmées... Clara Leonardi apporte quelques explications historiques.
À la Philharmonie, Pascal Rophé emmène l'ONPL dans une passionnante (re)découverte d'Alcyone, cantate méconnue du jeune Ravel, et d'Orion, de Kaija Saariaho. Vadim Repin offre un Bruch sentimental mais imparfait.
À la Philharmonie, Les Siècles chauffés à blanc font briller les couleurs fabuleuses de Mozart et de Mahler, éclairées par la voix céleste de Sabine Devieilhe.
L'Orchestre de chambre de Paris et Lars Vogt font une rentrée endiablée au Théâtre des Champs Elysées, avec un florilège de jeunes solistes parmi lesquels brillent Timothy Ridout et Marina Chiche.
Dans bon nombre d'institutions, les œuvres écrites par des femmes resteront cette saison encore ultra minoritaires. Mais en cherchant bien, il sera malgré tout possible de découvrir un formidable matrimoine !
Remplaçant au pied levé Riccardo Chailly, Gustavo Gimeno dirige un florilège ravélien élégant mais un peu sage, pour le concert de rentrée de l'Orchestre de Paris.
Le Festival de Royaumont présente en deux concerts « Voix Nouvelles » les recrues de son Académie 2021 : un florilège passionnant où jeunes compositeurs et compositrices rivalisent d’imagination !
À Royaumont, le jeu évocateur de Maroussia Gentet rassemble les images suscitées par les œuvres d'un compositeur d'hier, Debussy, et de ceux d'aujourd'hui, de Gérard Pesson à Giulia Lorusso.
A l'Opéra Bastille, Philippe Jordan fait des adieux d'anthologie, dans une Faust-Symphonie fougueuse et un Parsifal céleste – aux côtés de René Pape, Andreas Schager, Peter Mattei et Ève-Maud Hubeaux.
Dans sa chronique mensuelle, Clara Leonardi constate que le paysage des festivals de musique classique commence – enfin – à se féminiser. Et vous invite à découvrir 10 festivals qui mettent en avant des compositrices.
À la Philharmonie, Lorenzo Viotti, Sabine Devieilhe, l'Orchestre de Paris et son chœur proposent une lecture habitée d'extraits d'œuvres sacrées et profanes de compositeurs russes.
À la Philharmonie, la baguette précise de Thomas Guggeis et le violon virtuose de Michael Barenboim font resplendir les couleurs de Dutilleux et chanter les thèmes de Strauss.
Ce devait être la clôture d’une année consacrée à l’intégrale des quatuors de Mendelssohn : le concert des Van Kuijk est en fait l’un des premiers d'une série qui commence bien.
Pour célébrer la réouverture des salles de concert, Clara Leonardi propose un petit tour d’horizon des cheffes à voir et entendre ces prochaines semaines, des jeunes prodiges aux talents confirmés.
Alors que le poste de Laurent Bayle à la Philharmonie de Paris devrait être bientôt vacant, une seule femme a été évoquée parmi les successeurs potentiels. Les directrices sont-elles si peu nombreuses ?
Augusta Holmès se cacha derrière le nom de « Hermann Zenta », Mélanie Bonis raccourcit son prénom, Laura Netzel signa « N. Lago »... Pourquoi les compositrices ont-elles souvent utilisé des pseudonymes ?