Le Conservatoire de Paris vient de fêter les trente ans de son installation à La Villette. Si l'institution est aujourd'hui dirigée par Émilie Delorme, les femmes n'ont pas toujours pu y jouer les premiers rôles...
Comme chaque année à l’approche de Noël, les playlists de saison ont envahi les plateformes de streaming. Mais elles font rarement la part belle aux compositrices, pourtant très actives dans ce répertoire...
Pourquoi trouve-t-on si peu de femmes à la tête des opéras du monde ? Quels obstacles rencontrent-elles ? Notre chroniqueuse Clara Leonardi dresse un état des lieux et apporte des éléments de réponse.
À la Philharmonie, Philippe Jordan et son orchestre de l'Opéra sont au sommet : la Symphonie Alpestre (Strauss) et la Nuit transfigurée (Schönberg) se révèlent riches en mystère et en contrastes.
À Radio France, Cristian Măcelaru propose une lecture plutôt intimiste de la Symphonie n° 4 de Brahms, et relie le compositeur à son ami Johann Strauss fils, chanté par Fatma Said.
Au TCE, Lars Vogt dirige son Orchestre de chambre de Paris dans une Symphonie n°2 de Brahms délicatement chambriste, après un brillant Concerto pour violon de Dvořak par Christian Tetzlaff.
Au Festival de Saint-Denis, Lucienne Renaudin-Vary, Shaun Escoffery, Troy Miller et l'ONDIF proposent un enthousiasmant programme d'arrangements spectaculaires d'airs de Gershwin, Weill et Bernstein.
De Hildegard von Bingen à Camille Pépin en passant par Louise Farrenc ou Florence Price, réécoutez l'histoire de la musique par le prisme des compositrices.
Clou du festival Présences qui lui est consacré, George Benjamin dirige un Written on skin bouleversant à la Philharmonie, qui rappelle avant tout la richesse de l'écriture orchestrale du compositeur.
Gergiev sculpte la sonorité des Münchner Philharmoniker dans une Cinquième de Mahler lumineuse. Diana Damrau recrée avec les Quatre derniers lieder de Strauss une atmosphère subtilement intimiste.
Brahms enflammé, Schumann passionné, Chostakovitch endiablé : rien ne résiste au duo formé par Mischa Maisky et Martha Argerich, qui déchaîne le public de la Philharmonie.
À la Cité de la Musique, Case Scaglione et son ONDIF exaltent les ardeurs des symphonies de Sibelius. L'impétueuse Simone Lamsma domine les pièges diaboliques du Concerto pour violon.
Un Beethoven unique, un Bartók franchement abstrait : rien n'arrête la recherche d'originalité des Hagen. Accompagnés de Kirill Gerstein, ils sont moins convaincants dans un Schumann un peu trop froid.
Invité de la Biennale, le jeune Quatuor Goldmund exacerbe les reliefs des quatuors de Haydn et Mendelssohn. Une création française de Dobrinka Tabakova apporte une lumière bienvenue sur ce programme classique.
Respiration dans cette Biennale Beethoven : le Quatuor Arditti explore avec une palette infinie d'effets l'imaginaire de Clara Maïda, la poésie de Christian Mason et le théâtre de Betsy Jolas.
Thibault Noally confronte les Stabat Mater de Vivaldi et Pergolèse. Les gagnantes de ce face-à-face sont les hypnotisantes Véronique Gens et Marie-Nicole Lemieux, plutôt que des Accents pas toujours à l’écoute…
Les Jérusalem marient virtuosité et dérision, entre Schulhoff et Korngold. Fausse diva de cabaret, la soprano Hila Baggio les accompagne avec humour sur la musique de Desyatnikov.
Les Siècles explorent l’œuvre de l’orchestrateur Ravel à la Philharmonie : entre Shéhérazade et les Tableaux d'une exposition, on se délecte des couleurs exotiques... plus convaincantes que celles de Kandinsky.
Au TCE, le National manque de conviction pour défendre Fauré et Dutilleux. On retiendra plutôt un Stabat Mater de Poulenc transcendé par Emőke Baráth, touchée par la grâce.
Avec l'Orchestre de Paris, Gluzman propose un Brahms énergique mais trop monolithique. Plus spectaculaire, Tugan Sokhiev convainc davantage avec une Symphonie n° 5 de Prokofiev transformée en véritable pièce de théâtre.