Curieux programme pour le Philhar' : de Rameau, Bach, Mendelssohn et Stravinsky, c'est ce dernier qu'on retiendra. Au violon, Vilde Frang déploie une énergie phénoménale, soutenue par un orchestre enthousiaste.
Malgré un programme particulièrement ambitieux et une Philharmonie à moitié vide, les Dissonances prouvent combien un orchestre sans chef peut dominer Wagner, Strauss et Schönberg...
Une Iolanta plus candide que jamais, un orchestre du Mariinsky lumineux dirigé par un Gergiev imaginatif : l'opéra de Tchaïkovski couronne en beauté le week-end Saint-Pétersbourg de la Philharmonie de Paris.
Alisa Weilerstein offre au public de la Maison de la Légion d'Honneur une intégrale des Suites pour violoncelle seul de Bach parfaitement maîtrisée, bien qu'un peu lisse.
À Saint-Denis, le Mahler Chamber Orchestra propose des miniatures convaincantes de Mahler ou Berio. Clou du spectacle, une Eva Zaïcik royale, qui illumine tout autant les Kindertotenlieder que les Folksongs.
À la Philharmonie, Raphaël Pichon et son Ensemble Pygmalion proposent une lecture d’une formidable intensité de la Messe en si de Johann Sebastian Bach.
Réunis autour de Tabea Zimmermann, les jeunes solistes de l’Académie de Kronberg défendent avec enthousiasme Beethoven et Dvořak. Seule en scène, l’altiste offre une vision poétique d’une Sonate de Hindemith.
Dirigés par Daniel Harding, les Berliner Philharmoniker illuminent la nef du musée d'Orsay dans un florilège d'œuvres françaises et allemandes. Bryn Terfel les accompagne dans une Walkyrie céleste.
Avec la Staatskapelle de Dresde, Rudolf Buchbinder conclut son marathon beethovenien par une lecture majestueuse du Concerto n° 1 et du célèbre « Empereur ».
Rudolf Buchbinder commence son marathon Beethoven avec une interprétation éblouissante des deuxième, troisième et quatrième concertos, tout en dirigeant la Staatskapelle de Dresde depuis le piano.
Avec l'Orchestre de chambre de Paris, Andreas Ottensamer propose un Mozart subtil et doux au Festival de Pâques. À la baguette, Elena Schwarz souligne les longues phrases de la Symphonie n° 2 de Beethoven.
Son homogène, virtuosité, recherche de contrastes : au Louvre, le Quatuor Arod fait montre de ses remarquables qualités techniques à travers une histoire du quatuor, de Haydn à Bartók.
Soliste dans Mozart et Mendelssohn, premier violon dans Schönberg et Haydn, Christian Tetzlaff force l'admiration au Théâtre des Champs-Elysées, à la tête d'un Orchestre de chambre de Paris dynamique.
Truls Mørk impressionne par sa lecture sereine du Concerto pour violoncelle d'Elgar. Peu convaincant dans cette œuvre, David Zinman séduit davantage dans une interprétation emportée d'Une vie de héros, de Strauss.
De très belles nuances, un son chaud, et surtout une interprétation réfléchie : dirigé par Tugan Sokhiev, le Bolchoï sublime Rachmaninov et Borodine à la Philharmonie.
Avec l'expérimenté Miguel da Silva, les jeunes solistes de la Chapelle musicale Reine Elisabeth proposent une redécouverte énergique et inspirée des œuvres d'Ysaÿe et Fauré, dont les similarités sont intelligemment soulignées.
Olivier Charlier, Xavier Phillips et Roustem Saïtkoulov communiquent leur incroyable énergie au public de la salle Gaveau dans les trios de Chostakovitch, Dvořak et Tchaïkovski.
De Strauss à Rihm, la clôture du Festival Présences à Radio France est riche en émotions. Hilary Hahn joint son violon au hautbois d'Hélène Devilleneuve pour un Bach énergique !
À la Maison de la Radio, Neeme Järvi propose un Mahler original et captivant. Mais In Mo Yang manque de la douceur nécessaire pour défendre le Concerto n° 3 de Saint-Saëns.