Étudiante en musicologie au CNSMD de Paris et à l’École Normale Supérieure, Apolline Gouzi pratique le violon et le chant. Passionnée de musique anglaise, elle consacre ses recherches à la musique de Benjamin Britten. Elle travaille également sur les festivals de musique en France au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Réunis pour une soirée de gala exceptionnelle, les adhérents de l’association UNISSON ont proposé, d’une seule voix, un concert mettant en avant des œuvres lyriques d’une grande diversité.
Dans cette nouvelle production mise en scène par Vincent Huguet, la Manon de Pretty Yende convainc, le Des Grieux de Benjamin Bernheim enthousiasme mais la direction musicale de Dan Ettinger engloutit l’ensemble.
Lors du sixième concert du Festival Présences, le London Sinfonietta a interprété avec assurance et sensibilité un programme varié, construit autour de l’amitié entre les compositeurs George Benjamin et Oliver Knussen.
Le London Symphony Orchestra et ses chœurs, dirigés par Simon Rattle, interprètent avec maestria Le Christ au mont des Oliviers de Beethoven. Dans Berg, la violoniste Lisa Batiashvili peine à incarner la partition.
Indisposée, Véronique Gens a eu bien du mal à venir à bout de ce programme de mélodies. La cohésion du duo qu'elle forme avec Susan Manoff lui a toutefois permis de livrer des interprétations d'une grande sensibilité.
Avec un programme consacré aux œuvres religieuses, le Chœur de Radio France a interprété avec plus ou moins de justesse les partitions de compositeurs français, habilement dirigé par Martina Batič.
Le second concert du cycle « Groupe des Six » à Radio France proposait un programme composite, dont les différents solistes se sont acquittés avec plus ou moins de bonheur.
Malgré quelques petits défauts de production, le Studio Marigny propose une réhabilitation réjouissante d'une œuvre rare, Le Docteur Miracle de Charles Lecocq.
Après un temps d'adaptation, l'Orchestre de Paris et Pablo Heras-Casado se sont accoutumés l'un à l'autre et ont livré de très belles interprétations, notamment celle du troisième concerto pour violon de Péter Eötvös, joué par Isabelle Faust.
Dans un programme de lieder, la voix puissante de Kelly God a peiné à trouver ses marques. Accompagnée par la pianiste Anne Le Bozec, la soprano a néanmoins proposé d'admirables interprétations.
Le Jeune Orchestre de l'Abbaye aux Dames s'est emparé à bras le corps d'un programme consacré à Mozart et Haydn. Malgré quelques accidents de parcours, l'enthousiasme des instrumentistes a su emporter l'adhésion du public.
Spatialisation des chœurs, direction à huit chefs, procession d'entrée… Pour l'ouverture du festival de Saintes, Hervé Niquet n'a négligé aucun effet pour éblouir son auditoire dans la messe de Benevolo.
Avec un programme dévolu à la virtuosité chez Offenbach, la soprano colorature Jodie Devos et l'Ensemble Contraste ont ravi le public des Bouffes du Nord.
Le Kursaal de Besançon proposait un audacieux programme au féminin, autour de la création mondiale de la Symphonie « Grande Guerre » de Charlotte Sohy et auquel Debora Waldman et Marie Vermeulin ont fait honneur.
Servi par un beau plateau lyrique, l'exhumation de Maître Péronilla au TCE a su rendre justice à cet opéra bouffe oublié, constituant une digne ouverture de ce « mois Offenbach » !
Dernier concert réussi pour Enrique Mazzola avec l'ONDIF à la Philharmonie. Les différentes facettes de cette « Dolce Vita » toute en subtilité ont enchanté le public.
Barbara Hannigan mène à la baguette cette production de The Rake's Progress à la Philharmonie, où brillent aussi bien les chanteurs du projet Equilibrium que les instrumentistes de l'Orchestre Ludwig.
Pari à demi réussi pour un concert Chostakovich/Britten à la Philharmonie. Xavier Phillips met Chostakovich à l'honneur, Shi-Yeon Sung échoue à s'approprier Britten.
Pari réussi à l'Opéra Comique pour cette réjouissante réhabilitation de l'opéra d'Adolphe Adam. Mise en scène luxuriante et interprètes de choix : une production à ne pas manquer.