Le grand duo Bostridge - Drake nous offrent un programme Schubert très personnel dont la légère superficialité ne nous empêche pas de profiter d'un extraordinaire moment de poésie.
Dans un spectacle mêlant des scènes d'opéras de Donizetti, l'Orchestre de Chambre des Pays-Bas brille sous la direction d'Enrique Mazzola avec un duo Marina Rebeka – Ismael Jordi au sommet de son art.
Privé au dernier moment de son Hamlet l’an dernier en raison de la pandémie, la maison liégeoise se rattrape dans un concert filmé de belle qualité, malgré la prestation inégale des chanteurs.
Deuxième moitié du diptyque lyrique italien proposé par l'opéra bruxellois, l'opéra de Donizetti est interprété par une distribution inégale, dans laquelle s'illustrent notamment Vittorio Prato et Raffaella Lupinacci.
Dans un diptyque de concerts mis en espace et diffusés en streaming, La Monnaie nous fait entrer dans l'univers brillant et élégant de l'opéra romantique italien, avec une distribution vocale assez inégale.
La Monnaie propose une alternative heureuse en attendant la réouverture des salles de concert : premier de trois concerts filmés consacrés au compositeur, la « Mozart Akademie » de Sabine Devieilhe et Raphaël Pichon convainc pleinement.
L'opéra de Korngold se dévoile à La Monnaie dans une mise en scène grandiose de Mariusz Treliński, mêlant le cauchemar et la perversion à la tendresse et à la rédemption.
Dans un concert en hommage à Patrick Davin, Alain Altinoglu invite Benoît Mernier pour César Franck et termine en beauté avec un Symphonie du Nouveau Monde tempétueuse.
Heureux de retrouver le public, le duo Devieilhe-Thauraud livre un récital aussi excitant que bouleversant à travers les grands compositeurs de mélodie française.
Dans une production contemporaine et provocatrice mettant directement en lien les opéras de la trilogie Mozart-Da Ponte, le casting vocal se montre à la hauteur malgré certaines incohérences de mise en scène.
La baguette énergique et nerveuse de Stéphane Denève offre une Symphonie n° 9 de Beethoven percutante et bouillonnante, accompagné du Vlaams Radiokoor en état de grâce.
Le Ricercar Consort nous emporte à la cour princière roumaine du XVIIe siècle à travers la musique sacrée et profane du Codex Caioni. L'immersion est totale !
Iván Fischer et le Concertgebouw d'Amsterdam livrent une soirée au sommet de l'excellence musicale, accompagnés d'Isabelle Faust et Tabea Zimmermann pour une Symphonie concertante très émouvante.
Dans une expérience sonore et visuelle exceptionnelle, le Vlaams Radiokoor illumine la Basilique Nationale du Sacré-Cœur sous la direction de James MacMillan.
À la tête de la Staatskapelle de Dresde, phalange spécialiste de la musique mozartienne, Philippe Herreweghe fait merveille dans les trois ultimes symphonies de Mozart... malgré la chute (sans gravité) d'un hautbois.