D'abord diplômé d'économie à la Sorbonne, Erwan étudie ensuite l'histoire de l'art et la musicologie à l'École Pratique des Hautes Études et travaille actuellement sur la réception critique de la Symphonie funèbre et triomphale de Berlioz. En plus de pratiquer le piano depuis le plus jeune âge, son amour de la musique classique se développe et s'étend désormais à de nombreux répertoires, lyriques comme symphoniques. Erwan envisage son goût pour la transmission au travers de ses critiques musicales avec l'ambition de réunir musique et littérature sous une seule et même bannière.
Le directeur musical honoraire de l'Orchestre Philharmonique de Radio France surprend dans son interprétation légère et peu recueillie de la Septième Symphonie d'Anton Bruckner.
La mise en scène forte de Krzysztof Warlikowski, l'excellence de la distribution et de la direction musicale font de cette nouvelle production un des temps forts de la saison de la Grande Boutique.
Retour sur le week-end de clôture du Festival Présences 2023, qui présentait de très belles créations d'Unsuk Chin mais aussi une œuvre monumentale de Yann Robin...
Remplaçant Martha Argerich, le pianiste islandais a interprété idéalement le Concerto en sol de Ravel, au milieu d'une soirée où l'orchestre romain et son chef n'ont pas brillé.
Malgré la révélation Judit Kutasi dans le rôle d'Azucena, la reprise de la (décevante) mise en scène d'Àlex Ollé à Bastille ne fait pas du Trouvère une production marquante.
Si la direction de Gustavo Dudamel et la mise en scène de Peter Sellars rendent justice au chef-d'œuvre wagnérien, la distribution inégale suffit à ternir le tableau.
En un week-end, l'orchestre londonien et son directeur musical ont parcouru un vaste et passionnant répertoire, aux allures de rétrospective de quarante ans de carrière du chef anglais.
Pour la Neuvième Symphonie de Beethoven que le Philhar' donne désormais traditionnellement en ouverture d'année civile, Philippe Herreweghe a dirigé une interprétation directe voire empressée.
Hors de tout système, la direction de Myung-Whun Chung donne toutes ses dimensions à l'œuvre mahlérienne interprétée par un excellent Orchestre Philharmonique de Radio France.
Pleine d'effets, de pétarades de trombones, de sifflements acérés de la petite harmonie, de contrebasses sauvages, la Deuxième Symphonie de Mahler proposée à la Philharmonie a cependant manqué de cohésion.
Dans le rôle de Sextus, Cecilia Bartoli force l'admiration dans cette version de concert de l'ouvrage, donnée en compagnie de ses Musiciens du Prince-Monaco.
Sous la direction de Stanislav Kochanovsky, l'Orchestre de Paris laisse une impression mitigée, la grande beauté des bois ne masquant pas des déséquilibres dans Beethoven et une forme de retenue dans Brahms.
La mise en scène du siècle dernier est toujours d'une mordante actualité, portée par une distribution charismatique. La première Carmen parisienne de Gaëlle Arquez, en particulier, est une superbe réussite.
La formation dirigée par François-Xavier Roth associait Schönberg et Berg à la Première Symphonie de Mahler, dans un programme livré avec plus de précision que de souffle.
À la tête d'un orchestre en grande forme, le chef finlandais dirige la Deuxième Symphonie de Mahler comme un grand architecte, son souci du détail ne compromettant jamais la cohérence de l’ensemble.
La phalange tchèque, qui avait créé l'œuvre en 1908 avec le compositeur à la baguette, propose une interprétation mitigée de cette partition gigantesque.
La violence de la mise en scène de Lydia Steier hypnotise mais manque de profondeur ; dans le rôle-titre, Elza van den Heever brille en revanche de mille feux.
Dans la mise en scène sobre mais monotone d'Aurélien Bory, la création de Wolfgang Mitterer peine à retenir l'attention malgré la belle prestation des Cris de Paris.