vendredi 29 mai 2026 | 20:00 |
Sächsische Staatskapelle Dresden | |
Daniele Gatti | Direction |
Gautier Capuçon | Violoncelle |
Le chant sous toutes ses formes, exalté par le chef italien et le violoncelliste français : puissant et extatique chez Wagner, rayonnant chez Saint-Saëns, nimbé de mystère ou lumineux dans La Mer, œuvre riche d’une large palette de couleurs.
Avec l’Ouverture des Maîtres chanteurs de Nuremberg, Wagner a écrit une page où la noblesse se mêle à un lyrisme puissant. L’atmosphère ténébreuse qui émane du Prélude de Tristan et Isolde fait place au chant infini de la Mort d’Isolde. Le Concerto pour violoncelle n°1 de Camille Saint-Saëns s’ouvre sur un motif fiévreux du violoncelle, sans véritable introduction orchestrale, procédé audacieux soulignant l’expressivité immédiate de l’instrument. Debussy composa le triptyque de La Mer à l’aide « d’innombrables souvenirs ». Si le premier volet, né du silence, enfle jusqu’à un majestueux crescendo, le second offre l’exemple d’un musicien pointilliste, quand le dernier, un combat entre les éléments déchaînés, prend une dimension épique.
