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Associant deux œuvres majeures de Ravel (le ballet Ma mère l’Oye et la fantaisie lyrique L’Enfant et les sortilèges), cette production est un spectacle de féerie dans lequel s'illustrent les jeunes talents de l'Opéra.

Avec trois œuvres datées des années 1960 et 1970, l’Opéra de Paris fait redécouvrir le répertoire de Jerome Robbins, emblématique de la danse néoclassique, entre minimalisme et paillettes, avec une touche d’humour.

La compagnie néerlandaise impressionne, maîtrisant à la perfection la technique exigeante et physique du chorégraphe chinois Tao Ye comme la subtile virtuosité de la pièce de Sharon Eyal et Gai Behar.

En trente-cinq minutes suspendues, le ballet nous propose un extraordinaire récit des origines et ouvre magistralement la nouvelle saison du Ballet de l'Opéra de Paris.

Le Nederlands Dans Theater 2 est en tournée à la Grande Halle de la Villette avec deux œuvres de tonalité différente : Out of Breath de Johan Inger et la création endiablée Bedtime story, de Nadav Zelner.

Avec sa nouvelle pièce MOMO, le chorégraphe israélien Ohad Naharin met en scène l’ambivalence des hommes et de la violence dans un mouvement aussi épuré que génial.

Avec un vocabulaire chorégraphique précis, puissant, engagé et surtout singulier à chacun de ses interprètes, Jan Martens offre en réponse à la phrase de Xi Jinping une proposition artistique forte.

À l'image de la Divine Comédie qu'il illustre, le ballet de Wayne McGregor (sur une musique originale de Thomas Adès) est dense, abscons, métaphorique.

Avec Futur proche, le chorégraphe belge Jan Martens propose une œuvre conceptuelle dont le postulat écologique semble un prétexte bien lointain, voire indéchiffrable.

Quinze ans après le décès de Maurice Béjart, l’Opéra de Paris remet à l’honneur le chorégraphe dans un triptyque magnifiquement défendu par les danseurs du Ballet.

Chorégraphe à suivre, Xie Xin signe avec From IN  un spectacle épuré, prodigieusement réalisé, mais dont l'aspect lisse échoue à émouvoir véritablement.

Les Ailes du désir, ballet composé en 2021 par Bruno Bouché pour le Ballet de l’Opéra national du Rhin, s'avère malheureusement d’une grande platitude, parodiant les scènes du film sans en rendre l’esprit.

Deux ans après le décès de Patrick Dupond, l'hommage prit la forme d'une somptueuse soirée de gala, avec le défilé du Ballet et l'interprétation de trois œuvres emblématiques du parcours du danseur.

Avec Un jour nouveau et Birthday Party, Rachid Ouramdane et Angelin Preljocaj signent un spectacle enjoué et créatif avec des danseurs de plus de 60 ans. 

Le Ballet de l’Opéra de Paris intègre deux nouvelles pièces du maître à son répertoire : Ballet Impérial et Who Cares?, qui donnent à voir deux facettes emblématiques du chorégraphe.

Deux ans après son époustouflant Sonoma, Marcos Morau revient avec La Belle au bois dormant, une interprétation singulière du conte, dansée par le Ballet de l’Opéra de Lyon.

Pour la reprise de ce ballet romantique emblématique, le danseur étoile se distingue dans le rôle du Prince Siegfried. Le corps de ballet féminin réalise également une performance enthousiasmante.

Créé en 1978, le chef-d'œuvre de Pina Bausch fait son entrée au répertoire de l'Opéra national de Paris, sous une forme vivante et actuelle, magnifiquement portée par la compagnie.

Drame sulfureux en trois actes s’inscrivant dans la veine des grandes fresques narratives léguées par MacMillan, Mayerling laisse un goût d'inachevé malgré la belle prestation du Ballet de l'Opéra de Paris.

La compagnie fondée par Benjamin Millepied présentait un programme consacré à trois chorégraphes américaines émergentes (Pam Tanowitz, Madeline Hollander et Bobbi Jene Smith), pour un résultat plus que mitigé.

Pour sa dernière apparition sur scène et alors qu'elle s'apprête à quitter l'English National Ballet pour le poste de directrice artistique du San Francisco Ballet, Tamara Rojo a livré une grande performance.

L’École des Sables, centre de formation de danse contemporaine fondé au Sénégal par Germaine Acogny, interprète le mythique Sacre du printemps de Pina Bausch dans une tournée mondiale qui fait l’événement.

Le Quatuor Modigliani et Frank Braley se mêlent au timbre de velours de Cyrielle Ndjiki Nya et accompagnent les danseurs Agnès Letestu et Vincent Chaillet dans un pas de deux plein de grâce.

De ce ballet vieux de bientôt deux siècles, les hommes sont soit absents soit médiocres. Les femmes, elles, passent à la postérité, unies dans l'au-delà. L'acte II offre un grand moment de sororité.

Le Ballet de l’Opéra de Paris reprend la chorégraphie shakespearienne de George Balanchine de 1962, pourvue pour l’occasion d’une nouvelle mise en scène et en costumes signée Christian Lacroix.

Fortement renouvelé depuis le décès de sa fondatrice, le Tanztheater Wuppertal interprète à nouveau un spectacle créé en 1977 mais qui n'a rien perdu de sa puissance expressive.

Le Ballet national de Marseille est en tournée avec trois créations de la chorégraphe portugaise. Une soirée aux propositions artistiques peu enthousiasmantes, qui ne fait pas briller le savoir-faire de la compagnie.

Avec Jungle Book Reimagined, le chorégraphe propose une relecture moderne et écologique du célèbre recueil de nouvelles de Rudyard Kipling. Mais la création manque d'imagination et de poésie pour toucher son public.

Les styles très différents de Hofesh Shechter et Sharon Eyal sont magnifiquement servis par la GöteborgsOperans Danskompani précise, virtuose et engagée, pour le plus grand bonheur du public.

Fruit de la collaboration du collectif d'acrobates avec le chorégraphe Rachid Ouramdane, Möbius est un chef-d’œuvre pensé avec sensibilité et poésie, et réalisé avec une technique acrobatique exceptionnelle.

Le Ballet de l’Opéra de Paris reprend l’un des ballets classiques les plus populaires de son répertoire, La Bayadère, avec un excellent trio d'étoiles Paul Marque – Sae-Eun Park – Valentine Colasante.

Hofesh Shechter et sa compagnie Shechter II sont de retour au Théâtre des Abbesses avec une nouvelle pièce, Contemporary Dance 2.0, œuvre-carrefour qui mêle la danse contemporaine aux codes des cultures urbaines.

Osnel Delgado, Fernando Saez et Daileidys Carrazana ont fondé la Malpaso Dance Company il y a 10 ans. Pour leur première tournée en France, la compagnie cubaine indépendante rayonne au Théâtre des Champs-Élysées !

La compagnie Système Castafiore présente sa nouvelle création à Chaillot. Un grand déballage de costumes carnavalesques, dans une composition surchargée, au carrefour entre danse, chants, vidéos et installations scéniques.

C'est la première mise en scène d'opéra du chorégraphe Angelin Preljocaj et ce coup d'essai est un absolu coup de maître, rehaussé par la direction de Leonardo García Alarcón.

Angelin Preljocaj a créé Gravité en 2018 et après une longue attente pour le découvrir aux Gémeaux en raison de la pandémie, c’est une joie de voir le théâtre afficher complet pour l'accueillir !

Une chorégraphie exaltante, une musique galvanisante et une scénographie onirique : Marcos Morau est de retour avec Sonoma, une œuvre de génie qui marie hyperpuissance féminine et coutume religieuse.

Véritable succès superbement porté par le duo Valentine Colasante et Paul Marque, la première de Don Quichotte a été un moment de danse très enthousiasmant.

Mats Ek, Ohad Naharin, Jiří Kylián, Crystal Pite, Sasha Waltz, Emma Portner... Convoquant une palette d'artistes fameux au TCE, Dialogues est un très beau panorama chorégraphique, interprété avec beaucoup de qualité.

Pierre Lacotte rend un dernier hommage à l’Opéra de Paris en lui offrant un nouveau ballet classique de grande envergure, inspiré du roman de Stendhal Le Rouge et le Noir.

Gloria est un spectacle bouillant d'énergie où les danseurs brillent dans une ambiance chaleureuse et festive prônant diversité et acceptation de soi.

Transverse Orientation, du chorégraphe et scénographe grec Dimitris Papaioannou, est en tournée dans toute l'Europe. Un spectacle minimaliste et très graphique, où l'humour n'est pas absent.

Quatre ans après sa première mondiale, Grand Finale d'Hofesh Shechter est de retour à la Grande Halle de La Villette portée par une nouvelle génération d’interprètes – remarquablement brillante.

Pour la première de l’indémodable chef-d’œuvre de Rudolf Noureev, la soirée fut pleine d’émotion à Bastille, marquée par le couronnement de Sae Eun Park dans le rôle de Juliette.

Dix ans après la disparition du chorégraphe français Roland Petit, formé à l’école de danse de l’Opéra de Paris, l’institution lui rend hommage dans un programme en trois parties.

Avec 27’52’’ et la création mondiale de The Big Crying, le Nederlands Dans Theater 2 propose un spectacle visuel, sonore et bien vivant autour de la mort.

Parfaitement accompagnés par Lars Vogt et l'Orchestre de chambre de Paris, le père et le fils interprètent une très belle anthologie schubertienne dans un spectacle plus obscur que cohérent.

La rentrée sous contraintes du Ballet de l'Opéra de Paris met en avant les chorégraphies difficiles et géniales de Rudolf Noureev, généralement très bien menées par les danseurs de la compagnie.

Johan Inger présente sa nouvelle création Don Juan au Théâtre de Chaillot. On regrette le manque de portée sociétale de la pièce, à l’heure où la prédation sexuelle est dans tous les débats.

Malgré quelques temps forts, en particulier la reprise brillante de Herman Schmerman, la soirée « Etoiles de l’Opéra » laisse un avant-goût mitigé sur l'avant-scène du Palais Garnier.