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Si les oreilles ressortent absolument comblées de la production de l'Opéra Royal de Wallonie-Liège, la performance des danseurs, aussi appréciable soit-elle, paraît déconnectée de l'œuvre de Bellini.

L'opéra de Bellini est porté par une excellente distribution, une mise en scène habile et un Orchestre national d'Auvergne éblouissant, sous la baguette intraitable de Beatrice Venezi.

Réunis pour une soirée de gala exceptionnelle, les adhérents de l’association UNISSON ont proposé, d’une seule voix, un concert mettant en avant des œuvres lyriques d’une grande diversité. 

Grand succès pour le concert donné par les jeunes chanteurs de l'Académie de l'Opéra de Paris : une pépinière de talents en devenir !

Pour cette première à l'Opéra de Monte-Carlo, Anna Pirozzi et Celso Albelo, incarnant le couple phare d'Il pirata de Bellini, ont su satisfaire toutes les exigences du drame.

Sans-faute à l'Opéra de Marseille : des deux rôles principaux aux derniers pupitres de l'orchestre, la version concert de l'opéra de Bellini est une réussite totale.

I Puritani ouvrent la saison de l'Opéra Bastille. Si la mise en scène de Laurent Pelly déçoit, les chanteurs se distinguent, Elsa Dreisig et Javier Camarena en tête.

Le Centre Lyrique Clermont Auvergne fête vingt années de passion et de combats pour faire vivre l'opéra et la musique en région. Et il ouvre la voix à plus d'un talent...

Dans le cadre des récitals « Grandes Voix » du Centre lyrique Clermont-Auvergne, la soprano sud-africaine Pretty Yende s’est livrée le 20 décembre à un exercice de haute précision vocale.

Olga Peretyatko, s’affirme comme une grande diva avec un timbre d’une rare pureté, une présence scénique envoûtante.

L’Opéra de Rouen Haute Normandie ouvre sa saison lyrique avec Norma. Musicalement intéressante, cette production souffre néanmoins d'une mise en scène qui rencontre quelques limites dans son ambition.

Le Festival Radio France de Montpellier présente une version de concert déconcertante des Puritani de Bellini : du beau son mais si peu de sens... 

C'est avec éclat que le Théâtre des Champs-Élysées termine sa saison, en compagnie de la pétillante Pretty Yende.

Alexandra Deshorties peine à convaincre vocalement, la mise en scène de Jossi Wieler et Sergio Morabito venant par ailleurs crucifier sur l’autel du gris infini l’opéra de Bellini.

Diana Damrau a fait vibrer l'Opéra de Marseille lors d'un récital qui restera dans les anales de l'institution marseillaise. 

On ne peut demeurer indifférent à cette Norma, qui a l’immense mérite d’innover et ce faisant, de démontrer que l’opéra est bel et bien un art vivant.

Après dix ans d’absence, La Somnanbula de Bellini, opéra composé en 1830 et surfant sur la vague du romantisme et des sciences occultes, est enfin reprise au Théâtre des Champs-Élysées avec un distribution dominée par Sabine Devieilhe, touchante et sublime Amina.

Cecilia Bartoli, I Barocchisti et les enfants terribles de mise en scène : Patrice Caurier et Moshe Leiser donnent à voir et à entendre une production d'anthologie de Norma à l'Opéra de Monte-Carlo. 

Pour Noël, Cecilia Bartoli et Rolando Villazón ont entrepris une tournée européenne de neuf récitals lyriques avec l'orchestre La Scintilla, qui passait par Paris le 20 décembre. Mais si leur engagement en scène dans ces airs et duos de Mozart, Rossini, Bellini est sans faille, ces deux artistes attachants n'ont pas la même maîtrise de l'art du bel canto.

Sans oser de comparaison avec Maria Callas et Montserrat Caballé, force est de reconnaître en Maria Agresta la grande Norma de notre époque, une immense Norma.

Une mise en scène magistrale de Christopher Alden centrée autour de l’arbre sacré, sublime la performance d’Elza van den Heever qui interprète Norma pour la première fois. 

L'interprétation du ténor marque par la chaleur et la puissance de sa voix. Celle-ci se révèle en effet unique par son timbre cuivré et solaire capable de passer d’un pianissimo à un fortissimo ou d’un air joyeux à un air grave sans encombre.

L’Opéra de Paris propose un deuxième opéra de Bellini cette saison : I Capuleti e i Montecchi. Sous la baguette de Bruno Campanella et dans une mise en scène de Robert Carsen, Ekaterina Siurina (Giuletta) et Karine Deshayes (Romeo) incarnent le couple légendaire. Une production agréable sans être exceptionnelle.