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Après une première partie dominée par le piano saisissant de Nikolaï Lugansky, le chef finlandais s'est davantage épanoui dans une symphonie qui aurait pu néanmoins gagner en intensité.

Dans un programme constitué de trois œuvres russes du XXe siècle (de Chostakovitch, Rachmaninov et Prokofiev), il a manqué l'étincelle, le feu qui font les grandes soirées.

Martha Argerich joue avec des partenaires de longue date et de jeunes artistes qu’elle prend sous son aile, nous confirmant qu’elle est l’une des plus fabuleuses chambristes qui soit.

Dans un récital qui va de Scarlatti à Prokofiev en passant par Beethoven et Ravel, le pianiste éblouit par son jeu transparent, mais l'absence d'élan, d'incarnation laisse l'auditeur sur sa faim.

Le violoniste a emporté le public dans un formidable Concerto de Khatchatourian, et le chef ouzbek a déployé ses talents de dompteur d'orchestre... au risque d'empêcher ses troupes de respirer.

La création belge de Eco… del vuoto de la compositrice Annelies Van Parys a ouvert de fort belle manière la saison nouvelle, mais le reste de la soirée fut moins enthousiasmant.

La pianiste a troqué le clavier pour la baguette dans la Symphonie « classique » de Prokofiev avant de brillamment diriger du clavier le Sinfonia Varsovia dans deux concertos de Mozart et Beethoven.

Le Festival Radio France Occitanie Montpellier multiplie les récitals qui sont autant de mondes offerts aux spectateurs, depuis une série de suites de Bach jusqu'à la musique russe du siècle dernier.

Le piano formidable d'Alexandre Kantorow n'a pas suffi à compenser le ronron orchestral de la phalange dirigée par Cristian Măcelaru, peu éloquente également après l'entracte dans les extraits de Roméo et Juliette de Prokofiev.

Dans un récital qui allait de Chopin à Prokofiev en passant par Liszt, le pianiste a proposé un parcours d'une intelligence rare et un jeu pianistique souverain.

Le violoncelliste norvégien fait corps avec le Deuxième Concerto de Chostakovitch. À la tête de la phalange toulousaine, Petr Popelka marque également les esprits dans Dvořák et Prokofiev.

À la direction et au violon, Leonidas Kavakos associe la grâce (chez Mozart) et le drame (chez Prokofiev) dans un concert où la complicité avec Antoine Tamestit et le Philhar' a sauté aux oreilles.

Premier prix du Concours Chopin, le pianiste produit une impression mitigée : d'une agilité impressionnante et d'une pulsation irrésistible dans certaines pièces, il se montre trop présent ou trop banal dans d'autres.

Prenant des tempos extrêmement lents, déstructurant les phrases, le pianiste russe n’est pas parvenu à apprivoiser la difficile partition de Rachmaninov.

Face à une audience rajeunie, le violoncelliste a eu beau casser deux cordes, il a surtout impressionné par sa justesse et son élégance au côté de l'Orchestre de Paris dirigé par Nathalie Stutzmann.

Dans un programme qui associait le jazz de Gershwin à la Cinquième Symphonie de Prokofiev, le chef, l'orchestre et le soliste invité ont brillé par leur capacité à proposer une interprétation singulière des œuvres.

Dans un programme 100% russe, le directeur musical de l'Orchestre de Paris et sa formation produisent un formidable jeu en technicolor, mais dont les teintes paraissent parfois excessivement rehaussées.

Eva Gevorgyan a offert à La Roque d'Anthéron son jeu aiguisé et mordant dans la Deuxième Sonate de Rachmaninov, la Sixième de Prokofiev et les Réminiscences de Don Juan de Liszt.

Sous la direction du jeune chef tchèque Jakub Hrůša, l'orchestre viennois a montré tout son savoir-faire et sa personnalité sonore dans un programme copieux, constitué de tubes de Janáček, Prokofiev et Chostakovitch.

Dans une soirée décousue, les artistes lettons ont montré un talent instrumental certain, qui n'a toutefois pas suffi à compenser le manque de cohérence du programme.

Un concert d'anthologie dans un programme Beethoven-Prokofiev exigeant, réunissant Lisa Batiashvili, Paavo Järvi et l'une des plus belles phalanges du monde : le Concertgebouw d'Amsterdam.

Remplaçant Martha Argerich, le pianiste islandais a interprété idéalement le Concerto en sol de Ravel, au milieu d'une soirée où l'orchestre romain et son chef n'ont pas brillé.

Après une première partie peu convaincante dans Prokofiev, la Filarmonica della Scala et Riccardo Chailly ont réservé une extraordinaire interprétation de la symphonie de Tchaïkovski.

À la tête de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, la cheffe lituanienne a livré une lecture originale, intelligente et émouvante de l'œuvre de Prokofiev.

La violoniste néerlandaise délivre une interprétation d'anthologie du Premier Concerto de Prokofiev, idéalement accompagnée par un Orchestre de Paris en grande forme sous la direction de Mikhaïl Pletnev.

Dans le Deuxième Concerto de Prokofiev, le violoniste brille de mille feux. Sous la baguette de son directeur musical, l'Orchestre national de Lyon livre une belle Symphonie « Eroica ».

Les deux pianistes sont d'une vivacité rythmique qu'aucun chef, aucun orchestre ne peuvent atteindre ; ils animent le ballet de Prokofiev d'un souffle rare, malgré l'acoustique de la Philharmonie pas idéale dans ce répertoire.

Lise de la Salle, le Belgian National Orchestra et Stanislav Kochanovsky ont offert de très belles interprétations d'un grand concerto du répertoire encadré de deux œuvres rares.

Au Théâtre des Arts, le pianiste britannique fait plus que rivaliser avec les versions de référence du Troisième Concerto de Prokofiev, et Ben Glassberg tire le meilleur de son orchestre.

De passage à Paris au cours d'une petite tournée européenne, le duo éblouit dans Beethoven, Prokofiev et Franck.

À la Philharmonie de Berlin, la cheffe et le violoncelliste français ont remporté un grand succès avec le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin dans un intelligent programme franco-russe.

Le pianiste livre un récital Bach-Chostakovitch-Beethoven-Prokofiev d'une grande beauté sonore mais qui intrigue plus qu'il n'emporte.

Deuxième volet du passage des Berliner Philharmoniker et Kirill Petrenko à la Philharmonie de Paris, avec notamment un grandiose poème symphonique de Josef Suk. 

L’Ensemble Orchestral Contemporain se joint à l’Orchestre National d’Auvergne le temps d’un concert placé sous le signe du néo-classicisme, entre Stravinsky, Ravel et Prokofiev.

Pour la première de l’indémodable chef-d’œuvre de Rudolf Noureev, la soirée fut pleine d’émotion à Bastille, marquée par le couronnement de Sae Eun Park dans le rôle de Juliette.

Quelle générosité de couleurs dans ce programme russe que nous offre l'Orchestre de Paris pour sa reprise tant attendue des concerts avec public !

La rentrée sous contraintes du Ballet de l'Opéra de Paris met en avant les chorégraphies difficiles et géniales de Rudolf Noureev, généralement très bien menées par les danseurs de la compagnie.

Deuxième jour au Festival Muse&Piano du musée nordiste où, de Clément Lefebvre le matin à Luis Fernando Pérez le soir, d'extraordinaires interprétations ont été livrées par des artistes en état de grâce.

Appelé à la rescousse pour diriger l'Orchestre de Paris, le chef finlandais n'a pas souhaité diriger le Troisième de « Rachma » ; Lukas Geniušas a donc choisi le Concerto en sol de Ravel. Bonne pioche !

Soirée d'exception à l'Auditorium de Lyon où Truls Mørk, Thomas Søndergård et l'Orchestre National de Lyon en grande forme transportent la salle à travers un somptueux programme 100% russe.

Le pianiste Charles Richard-Hamelin a donné un récital gorgé de poésie au Palais Montcalm dans des œuvres de Rachmaninov, Prokofiev et Chopin. 

Dans Brahms, Liszt, Prokofiev et Moussorgski, le pianiste macédonien pousse l'art du clavier à un degré stupéfiant de raffinement.

En compagnie du pianiste Nelson Goerner, la phalange héraultaise a emmené son public fidèle dans une soirée festive, avec Michael Schønwandt en heureux maître de cérémonie. 

Nul ne peut rester indifférent face à une telle imagination musicale. Retour sur le récital marquant du pianiste russe Daniil Trifonov à la Philharmonie dans un magnifique programme réunissant Scriabine, Beethoven, Borodine et Prokofiev. 

Récital passionnant à la Fondation Vuitton du jeune pianiste anglais, qui se révèle maître dans l'art de faire chanter le piano.

Avec l'Orchestre de Paris, Gluzman propose un Brahms énergique mais trop monolithique. Plus spectaculaire, Tugan Sokhiev convainc davantage avec une Symphonie n° 5 de Prokofiev transformée en véritable pièce de théâtre.

La saison s'est ouverte sur un concert réjouissant. Au côté de l'Orchestre Philharmonique dirigé par Mikko Franck, Nikolai Lugansky a délivré une interprétation éblouissante du Concerto pour piano n° 2 de Prokofiev.

Sous la direction de Marko Letonja et avec l'extraordinaire pianiste Nikolaï Lugansky, l'ouverture « russe » de la saison de l'Orchestre philharmonique de Strasbourg a donné lieu à un concert des plus réussis.

Au Septembre Musical de Montreux, Valery Gergiev et l'Orchestre du Théâtre Mariinsky ont déployé une grande fresque russe qui n'a pas manqué de panache, en compagnie du pianiste Alexandre Kantorow.

Au Verbier Festival, Lahav Shani envoûte une soirée russe d’une énergie maîtrisée, accompagnant avec panache Denis Matsuev dans un Concerto n° 3 de Rachmaninov de toute beauté.