Répertoire on ne peut plus convenu, petits paraphes obséquieux : difficile de se rendre au concert sans aprioris, dès lors qu'il est question d'aller écouter Hélène Grimaud. Mais le verdict tombe sans tarder : une lecture pleine de fraîcheur de la Symphonie n° 60 de Haydn, par l'Orchestre de Chambre de la Radio Bavaroise, éclipse les deux concertos, pour le moins décevants.