Verdi, Giuseppe (1813-1901) | Un ballo in maschera | Libreto de Antonio Somma |
Grand Théâtre de Genève | ||
Pinchas Steinberg | Dirección | |
Alan Woodbridge | Dirección | |
Giancarlo del Monaco | Dirección de escena | |
Richard Peduzzi | Diseño de escena | |
Grand Théâtre Opera Chorus | ||
Orchestre de la Suisse Romande | ||
Ramón Vargas | Tenor | Gustavo, King of Sweden |
Franco Vassallo | Barítono | Count Anckarström |
Irina Churilova | Soprano | Amelia |
Judit Kutasi | Mezzosoprano | Ulrica |
Kerstin Avemo | Soprano | Oscar |
Günes Gürle | Bajo | Count Ribbing |
Giuseppe Verdi, un habitué de la scène genevoise, viendra conclure la saison lyrique 18-19, avec un ouvrage directement inspiré par l’assassinat de Gustave III, roi de Suède, au cours d’un bal masqué en 1792. Seule la ténacité de Verdi permit à l’œuvre de voir le jour après avoir été censurée et réécrite maintes fois. Un opéra qui oscille entre gaieté et désespoir, entre passion et drame. Les noirs desseins de l’âme se faufilent dans un écrin de gaîté brillante, d’où un récit rapide, plein de contrastes, jouant sur le sombre et le fantastique, le comique et le léger. Sur le parquet du bal tombent les masques dans un univers où se croisent les complots, l’érotisme et la mort. Œuvre de transition, Un ballo in maschera est un opéra hybride spectaculaire et intimiste, historique, et, quelque part, fantasmagorique – avec des souvenirs de Grand Opéra, mais aussi l’annonce d’un autre Verdi. Une sorcière dans la lignée d’Azucena, un page espiègle, messager malgré lui du fatum, Amelia déchirée entre sa passion amoureuse et son devoir conjugal et Renato, son époux, qui croit son honneur bafoué et tue son meilleur ami, vous entraînent dans un récit qui ouvre la porte des chefs-d’œuvre de maturité de Verdi.