Artiste: Orchestre philharmonique de Strasbourg

L'artiste new-yorkais signe une mise en scène intimiste, dépouillée et très lisible de l'œuvre de Verdi, tandis que Speranza Scappucci dirige l'OPS au plus près des chanteurs. La distribution en revanche est plus inégale.

La version proposée salle Favart revient aux intentions initiales d'Offenbach mais le texte parlé s'avère peu convaincant. Musicalement, Michael Spyres, souvent magistral, incarne un Hoffmann plein d'humanité.

Le violoniste a emporté le public dans un formidable Concerto de Khatchatourian, et le chef ouzbek a déployé ses talents de dompteur d'orchestre... au risque d'empêcher ses troupes de respirer.

Dans bon nombre d'institutions, les œuvres écrites par des femmes resteront cette saison encore ultra minoritaires. Mais en cherchant bien, il sera malgré tout possible de découvrir un formidable matrimoine !

Supersoliste à l'Orchestre philharmonique de Strasbourg, ex-premier violon du Quatuor Zaïde dont elle a été une des fondatrices, Charlotte Juillard revient sur son parcours et partage sa vision collective de la musique.