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Lukas Geniušas a présenté une version inédite de la Première Sonate du compositeur, après des recherches au Musée national de musique de Moscou. Un récital légendaire, y compris dans les Impromptus D.899 de Schubert.

Sur la même longueur d'onde, le pianiste norvégien, le chef finlandais et l'orchestre parisien ont proposé une interprétation magnifique du Concerto n° 3 de Rachmaninov.

De Haydn à Schubert via un détour par Bartók, le quatuor français a proposé une véritable leçon de musique de chambre et d'interprétation.

Le duo a interprété l'intégrale de la musique pour violoncelle et piano du compositeur français en un unique récital captivant, qui restera dans les mémoires.

Stravinsky revisite Gesualdo, Sciarrino reprend Stradella et rend hommage à Barbara Hannigan, Pablo Heras-Casado dirige l'Orchestre philharmonique de Radio France et alterne interprétation remarquable et effets superflus.

Pour la première fois invité à diriger l'Orchestre de Paris, l'ancien directeur musical de l'Opéra de Paris propose une leçon éblouissante de direction d'orchestre dans un répertoire viennois qu'il affectionne.

Premier prix du Concours Chopin, le pianiste produit une impression mitigée : d'une agilité impressionnante et d'une pulsation irrésistible dans certaines pièces, il se montre trop présent ou trop banal dans d'autres.

Retour sur le troisième volet de l'hommage à György Ligeti organisé par Radio France avec François-Xavier Roth. Jean-Frédéric Neuburger et Isabelle Faust étaient invités et ont répondu présent avec classe.

L'Everest de la musique symphonique a été gravi avec succès par des musiciens, des choristes et des solistes au sommet de leur forme, galvanisés par la direction inspirée et subtile de Daniel Harding.

Dans le cadre intime de La Piccola Scala, le trop méconnu pianiste français a livré un récital renversant, aussi convaincant dans Beethoven que dans Debussy ou dans une création de Fabien Touchard.

Dans un programme qui sortait des sentiers battus et avec un soliste-surprise (Stephen Waarts remplaçant au pied levé Christian Tetzlaff), le BNO et son chef associé ont suscité l'enthousiasme.

Sous la direction du chef des Siècles, l'Orchestre National de France produit une interprétation inégale de deux chefs-d'œuvre du compositeur (Atmosphères et Lontano), convaincant davantage dans Le Mandarin merveilleux de Bartók.

L'ensemble baroque et son chef (et contre-ténor) ont proposé un ensemble de cantates du dimanche de la Trinité magnifiquement interprétées, malgré des défauts criants dans la phonétique.

Une soirée riche en couleurs et en textures, même si la Première Symphonie de Mahler a parfois souffert d'un excès de décibels, après un Concerto d'Adams engagé mais pas tout à fait convaincant.

Au côté de la fusée Kantorow, le chef finlandais se montre un accompagnateur exemplaire dans le Concerto n° 5 de Saint-Saëns, avant de faire parler son sens de la programmation après l'entracte.

Après un Premier Concerto peu concertant et un peu raide sous la baguette d'Edward Gardner, le London Philharmonic Orchestra a paru nettement plus décomplexé dans une Première Symphonie convaincante.

En sonate puis en trio dans le chef-d'œuvre de Tchaïkovski, les trois artistes ont livré un concert inégal, ponctué de quelques moments d'exception.

Sous la direction à la fois soignée, claire et ferme du chef britannique Ian Page, solistes, chœur et orchestre ont livré une interprétation à la fois énergique et sensible de l'œuvre de Haendel.

Avec clarté et sensibilité, l'Orchestre philharmonique de Radio France et Sakari Oramo ont livré un beau programme dont le sommet est resté les pièces de la compositrice finlandaise avec Anu Komsi.

Le pianiste déjà adulé par son public a livré un récital fascinant, tant dans Brahms et Liszt que dans Rachmaninov ou Bartók.

Retour sur une approche radicale – qui passe certainement mieux au disque que dans une salle qui ne lui est pas taillée sur mesure – dans laquelle on aura pu apprécier l'excellence des interprètes.

En compagnie d'invités de qualité (Lorraine Campet, Astrig Siranossian, Guillaume Chilemme), le jeune pianiste montre qu’il est une personnalité singulière et qu’il a les moyens techniques et artistiques de son originalité.

Un violoncelle-rockstar, des fleurs qui dansent et un mystique soufi du XIIe siècle qui voyage dans le temps : l'EIC a offert une aventure aussi excentrique que passionnante au public de la Philharmonie.

Sous la direction d'Anna Sułkowska-Migoń et en compagnie de Patrick Gallois et Michel Lethiec, l'Orchestre Philharmonique de Nice célébrait le compositeur polonais qui aurait eu 90 ans ce mois. 

Second épisode du diptyque Rachmaninov proposé par les Philadelphiens sous la direction de Yannick Nézet-Séguin, en compagnie de Daniil Trifonov. Avec notamment une magnifique Rhapsodie sur un thème de Paganini.

Retour sur un concert 100% Rachmaninov exceptionnel à la Philharmonie, avec le fameux « Philadelphia Sound » magnifiquement restitué par l'orchestre américain et Yannick Nézet-Séguin, au côté d'un Daniil Trifonov bouleversant.

Prenant des tempos extrêmement lents, déstructurant les phrases, le pianiste russe n’est pas parvenu à apprivoiser la difficile partition de Rachmaninov.

Remplaçant Marianne Crebassa dans la version de concert proposée par l'Opéra de Rouen à Paris, la mezzo a ébloui l'assistance, bien secondée par un orchestre et un chef au sommet de leur art.

Retour sur la vingt-deuxième édition du festival, avec une série de concerts et récitals qui mettaient exclusivement à l'honneur des artistes femmes, mais aussi des cours d'interprétation et d'improvisation, des conférences...

Face à une audience rajeunie, le violoncelliste a eu beau casser deux cordes, il a surtout impressionné par sa justesse et son élégance au côté de l'Orchestre de Paris dirigé par Nathalie Stutzmann.

L'orchestre dirigé par François-Xavier Roth livre une interprétation sobre mais un peu ennuyeuse de la Symphonie n° 41 de Mozart, après un Concerto de Beethoven décevant sous les manières de Chouchane Siranossian.

Entouré de Martha Argerich, Géza Hosszu-Legocky et Edgar Moreau, le pianiste britannique a réservé aux spectateurs de la Philharmonie une soirée de légende.

Du Prélude BWV 855A de Bach à la Sonate op. 58 de Chopin, le pianiste britannique a proposé un récital entièrement en si mineur, qui a fait plus d'une fois dresser l'oreille.

Dans un programme de musique symphonique très maritime, Philippe Jordan et l'Orchestre National de France ont montré une fois de plus la complicité qui les unit.

Pas aidé par la direction emphatique et statique de Myung-Whun Chung, le lauréat du Concours Van Cliburn n'a pas su déployer son jeu dans le Concerto de Robert Schumann.

Le pianiste russe marque les esprits dans le célébrissime Concerto n° 2 de Rachmaninov, au côté d'un Orchestre national de Lyon en belle forme sous la direction ferme et puissante de Nikolaj Szeps-Znaider.

Sous la direction enthousiaste du hautboïste et chef, les forces lilloises ont particulièrement convaincu dans Ravel et Beethoven, après avoir accompagné un Victor Julien-Laferrière prudent dans le Concerto pour violoncelle de Lalo.

Au côté du New York Philharmonic, le pianiste russe propose une interprétation extraordinairement riche de l'œuvre de Schumann. Sous la direction de Mirga Gražinytė-Tyla, la partie symphonique du programme a moins convaincu.

Le pianiste offre un récital contrasté, avec une première partie Brahms-Janáček réjouissante, malheureusement suivie d'un Liszt et de trois bis très décevants.

Après un Lorenzo Gatto comme toujours d'une grande élégance dans le Troisième Concerto pour violon de Saint-Saëns, l'orchestre belge s'est distingué dans la pourtant complexe Symphonie n° 8 de Chostakovitch.

Le chef britannique a fait de cette Symphonie « Tragique » un véritable cheval de bataille. Pour la tournée inaugurale de son mandat à la tête de l'orchestre munichois, il en livre une interprétation sidérante.

Au fil des concerts, Elisabeth Leonskaja impose son interprétation de Schubert comme une pierre angulaire de notre monde pianistique. Nouvelle démonstration en clôture du festival toulousain.

Comme Bomsori Kim dans le Concerto de Tchaïkovski en première partie, Santtu-Matias Rouvali propose une interprétation de la Sixième Symphonie de Chostakovitch qui sort des sentiers battus.

Confrontés à des partitions méconnues de Richard Strauss, le violoniste et le chef proposent une interprétation engagée et inspirée, au côté d'un Orchestre de Paris en belle forme.

Invité à conclure l'édition 2023 du festival roumain, le chef finnois et l'orchestre hollandais ont proposé un diptyque de concerts contrastés, dont une mémorable Troisième Symphonie de Mahler a constitué le sommet.

Directeur musical du National et du George Enescu Festival, Cristian Măcelaru a dirigé un chef-d'œuvre méconnu, la Troisième Symphonie de Georges Enesco, après un formidable concerto de Rachmaninov par Kirill Gerstein.

Pour son premier récital Salle Cortot, Ryutaro Suzuki a proposé un enchaînement réussi de huit plats à base de Chopin, avec un soupçon de Ginastera et assaisonné de Liszt.

Dans un programme qui alliait Schumann et Janáček, le quatuor et le pianiste ont livré une interprétation brillante, expressive et éloquente.

Sous la direction de Mikko Franck, le Philhar' s'est attelé à un programme tour à tour désespéré, mélancolique et tragique qui s'est achevé sur une Symphonie « Pathétique » plus terrassante que jamais.

Invités à Paris pour la deuxième fois en moins de six mois, les Wiener Philharmoniker et Jakub Hrůša ont montré leur complicité et leur talent. Déception en revanche pour Igor Levit dans Brahms.