Venue: Salle Cortot, Paris

Dans un programme dantesque qui associait les Douze Études d'exécution transcendante et la Sonate de Liszt, le pianiste russe trouve un idéal esthétique fait de poésie, de recherche de timbres, de surprises...

Le piano orchestral de Clément Lefebvre trouve son plein accomplissement dans Liszt et dans les œuvres de jeunesse de Scriabine en seconde partie, après une première partie moins convaincante dans Debussy et Chopin.

Dans un récital qui allait de Clara Wieck à Rachmaninov, le pianiste s'est distingué par un phrasé éloquent, un legato merveilleusement chantant et un vrai engagement au service du texte.

Dans un programme qui va de Haydn à Chostakovitch, la pianiste suscite l'admiration pour la sonorité qu'elle tire de son instrument, mais déçoit par la forme de précipitation qui entrave son discours.

Dans un formidable récital intégralement consacré à Johann Sebastian Bach, le claveciniste est apparu tel qu'en lui-même, dégagé de l'ombre tutélaire de Gustav Leonhardt.

Tout au long d'un programme original en forme de florilège de courtes pièces, le pianiste allemand a montré l’étendue de sa technique remarquable sans que cela tourne à la démonstration inutile.

On est sorti partagé du récital de sortie de disque du pianiste, qui s'est montré capable de pages particulièrement inspirées comme d'un manque de concentration palpable par instants.

Le duo a immergé le public dans un salon de la Belle Époque, faisant preuve d'un art remarquable de la diction, des couleurs et des atmosphères.