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Créé cet été pour commémorer le 150e anniversaire de la naissance de Ravel et pour la première fois mis en scène, l'opéra de Lazkano est surtout réussi sur le plan musical.

La compagnie dirigée par Simon-Pierre Bestion a proposé un spectacle singulier à la fois dans sa programmation (transcriptions d'Arvo Pärt, Philip Glass et Jehan Alain) et sa mise en scène, pour un résultat mitigé.

Des prises de rôles convaincantes (Pati et Deshayes), un duo de mezzos de choix (Crebassa et Desandre), Pichon et Pygmalion au meilleur de leur forme : retour sur un Tito top.

Événement à la Philharmonie avec la représentation du rare opéra de Bernd Alois Zimmermann, dans une mise en espace limitée de Calixto Bieito mais avec un plateau exceptionnel.

Marc Minkowski dirige d'une main de maître l'opérette de Strauss, dans une version mise en espace parfois frustrante mais portée par une distribution idéale.

Réduit au piano et privé de sa fameuse ouverture par Philippe Cassard, l'opéra de Haydn perd un peu de son âme mais bénéficie heureusement d'un quatuor vocal inspiré.

Malgré une belle interprétation entre ombre et lumière, la production dirigée par Christophe Rousset pâtit d'un manque certain de prise de risques, tant du côté des voix que de la mise en espace.