Italienne, géomètre de formation, Irma s’est soudainement prise de passion pour l’opéra il y a bientôt 35 ans... en même temps que son mari François, la flamme étant allumée alors par un certain Luciano Pavarotti ! Installée depuis 15 ans dans le Sud de la France, elle fréquente très assidument les théâtres et festivals de cette région, et se déplace aussi en France, Europe, Amérique. Ses goûts musicaux sont assez larges, avec tout de même deux chouchous : Rossini et Meyerbeer.
Une distribution vocale de très bon niveau, un orchestre en excellente forme, une mise en scène convaincante : la nouvelle production de l'opus mozartien à l'Opéra royal du Danemark est une réussite.
Si la direction musicale de Paolo Carignani, l'orchestre et les chœurs impressionnent, l'ensemble de la production est plombé par une mise en scène caricaturale, tandis que la distribution laisse une impression mitigée.
Rarement donnée, la version française de l'opéra de Donizetti remporte un franc succès, grâce à une distribution de haut vol (Oropesa, Osborn, Sempey) réunie sous la baguette inspirée de Daniel Rustioni.
L'orchestre et le chœur dirigés par Thomas Hengelbrock ont livré une belle interprétation mais trop peu contrastée et surprenante pour véritablement émouvoir.
Le baryton français incarne corps, voix et âme le personnage maléfique de l'Otello de Verdi, dans une version de concert mémorable donnée au Grand Théâtre de Provence.
La mise en scène de l'œuvre shakespearienne de Giuseppe Verdi par Daniel Benoin, créée à Nice en mai 2022, arrive à Saint-Étienne ; le traitement visuel est original et attirant.
Le grand opéra de Meyerbeer est défendu vaillamment par une solide distribution et un bel orchestre. Dommage que la mise en scène allie le statisme à une économie de moyens confinant au ridicule.
C'est un chef-d'œuvre que l'Opéra de Montpellier a sorti de l'oubli lors d'une brillante version de concert, emmenée par un chef et un orchestre impeccables et une Vannina Santoni étincelante dans le rôle-titre.
L’Opéra de Royal de Wallonie-Liège offre une rareté verdienne qu'il serait dommage de ne pas découvrir, même si la mise en scène statique de Sarah Schinasi ne marque pas les esprits.
Après son disque Baritenor, le chanteur américain surprend et impressionne encore en interprétant sur scène le programme de son album Contra-Tenor, tour de force vocal qui n'oublie pas la musicalité.
Injustement oublié pendant des décennies, l'opéra de Gounod bénéficie d'une nouvelle production où la beauté des costumes, la qualité de la direction musicale et l'abattage du rôle-titre compensent les défauts observés.
Le metteur en scène espagnol transpose la tragédie lyrique de Gluck dans une guerre atemporelle, tandis que Vannina Santoni s'empare du rôle-titre avec éclat.
Magnifiquement interprétée par Les Talens Lyriques et le Chœur de chambre de Namur, l'œuvre de Bach a éclipsé le Stabat Mater de Pergolesi, donné par un B'Rock Orchestra et un René Jacobs en petite forme.
L'Orchestre de Chambre de Genève et l'Ensemble Vocal de Lausanne ont donné un diptyque inégal sous la direction de Daniel Reuss, la messe mozartienne paraissant plus adaptée au lieu que celle de Rossini.
Le rare opéra de Grétry est servi par une mise en scène sobre, une distribution qui convainc à défaut d'emporter l'auditoire, et une direction musicale très au point.
Annalisa Stroppa, Pene Pati et Florian Sempey se distinguent dans cette nouvelle production de l'opéra de Donizetti, mise en scène par Valentina Carrasco et dirigée par l'excellent Paolo Olmi.
Malgré l'absence du très attendu Jonas Kaufmann dans le rôle-titre, la production monégasque bénéficie d'une distribution de qualité, d'une direction musicale remarquable et d'une mise en scène efficace.