Claveciniste formé auprès de Béatrice Berstel et Christophe Rousset à Paris et de Jesper Christensen à la Schola Cantorum de Bâle, Philippe Ramin a été accompagnateur au Centre de Musique Ancienne de Tours et au Centre de Musique Baroque de Versailles, tout en jouant avec diverses formations de la scène baroque : « l’Eclat des Muses », l’ensemble « XVIII-21 le Baroque Nomade » ainsi que la Maîtrise de Radio France avec Sofi Jeannin. Critique musical à Répertoire puis à Diapason depuis 2000, il enseigne actuellement le clavecin, la basse continue et la musique de chambre au Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Évry.
Dans le cadre des Nuits du Piano, le musicien russe tisse des liens inattendus entre des œuvres qu'il parvient à entourer d'une magie sonore singulière.
Dans le cadre des « 13 du 13 » programmés par Rodolphe Bruneau-Boulmier, Paolo Zanzu et Anna Reinhold confirment les lignes de forces d’un style à la fois historiquement informé et intensément original.
Avec sa Cappella Mediterranea et le chœur accentus, le chef argentin a transporté le public au XVIIe siècle, au cœur des cérémonies religieuses de la ville éternelle.
Le contre-ténor polonais rencontre un succès mérité dans la mise en scène toujours magnifique de Robert Carsen. Si le chœur Balthasar Neumann impressionne, la direction de Thomas Hengelbrock déçoit quelque peu.
La symphonie emblématique du compositeur de La Côte-Saint-André a bénéficié de l'engagement d'un bel Orchestre National de France, malheureusement émoussé par la direction de Thomas Hengelbrock.
Spécialistes du répertoire berliozien, John Nelson et l'Orchestre philharmonique de Strasbourg ont offert une production très estimable de Béatrice et Bénédict, malgré un Toby Spence en délicatesse dans le rôle-titre.
Clôturant l'édition des 20 ans de l'Académie Baroque Internationale du Festival du Périgord Noir, deux concerts ont permis d'apprécier la haute qualité de cette structure pédagogique.
Parrainé la Neue Bachgesellschaft de Leipzig, l'incontournable festival dirigé par Vincent Morel a connu deux premières journées intéressantes, dotées d'une belle programmation mais inégales dans la réalisation.
En ouverture des festivités rémoises, l'ensemble dirigé par Simon-Pierre Bestion brille par la richesse de ses idées musicales, tandis que les chorégraphies et autres idées scénographiques frisent avec un new age surprenant.
Chez Berg comme chez Schumann, chez Chostakovitch comme chez Brahms, le duo propose une telle incarnation du texte poétique qu'on retient son souffle tout le long du récital.
À la tête de ses Musiciens de Saint-Julien, François Lazarevitch propose une intégrale des six concertos brandebourgeois qui ne manque pas de virtuosité mais a fortement tendance à courir.
Dans un programme qui mettait à l'honneur le compositeur autrichien, la violoniste était accompagnée de Jean Rondeau, Thomas Dunford et Myriam Rignol, donnant lieu à un concert d'une grande beauté.
Le chef argentin donne à l’Orchestre Philharmonique de Radio France toutes les clés du style haendélien, produisant une interprétation remarquable du petit opéra en deux actes.
Dans un programme qui comportait les danses et ostinatos les plus répandus de la Renaissance, un quatuor de fameux représentants de Hesperion XXI déçoit, manquant de fluidité et de précision dans le jeu.
Le violoniste et chef russe Dmitry Sinkovsky transmet au B'Rock Orchestra une ivresse sonore irrésistible, donnant aux œuvres de Haendel et Vivaldi un caractère hautement spectaculaire.
Vincent Dumestre, son ensemble et les jeunes chanteurs de l'Académie de l'Opéra national de Paris proposent une version puissante de l'œuvre de Monteverdi.
Avec ses pièces originales et ses compositeurs oubliés par l'histoire, le programme d'Orkester Nord s'avérait prometteur... L'exécution fut malheureusement décevante.
Dans une scénographie simple et efficace, les jeunes talents du Conservatoire de Bruxelles échouent à transmettre la richesse et l'exubérance de l'œuvre de John Adams.