Live, Video: Kritiken zu klassischen Konzerten, Opern, Ballett und Tanz finden | Marc Scoffoni

Bildgewaltig inszeniert Floris Visser Jules Massenets Oper; Elsa Dreisig und Piotr Beczała erobern als unglückseliges Liebespaar Herzen und Ohren.

Décors et chorégraphie apportent du rythme à une production réglée au millimètre, dans la mise en scène d'Olivier Py comme dans la fosse sous la baguette de Chloé Dufresne.

Avec des trouvailles fortes, la mise en scène propose une vision convaincante du drame de Puccini, bien servie par Izabela Matula (Tosca), Stefano Meo (Scarpia) et la direction musicale de Clelia Cafiero.

Donnée en création mondiale au Théâtre Graslin, l'œuvre agace plus qu'elle ne convainc, malgré un troisième acte particulièrement réussi et l'investissement sans faille des interprètes.

Le ténor confirme qu'il est taillé pour le grand opéra français, et l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine se révèle sous la baguette de Pierre Dumoussaud.

Gageure tenue : l'Opéra de Bordeaux est l'un des premiers en France à rouvrir ses portes avec un spectacle mis en scène, en l'occurrence une Traviata portée par un plateau somptueux. Prise de rôle pour Rachel Willis-Sørensen.

La production de Cécile Roussat et Julien Lubek est un véritable enchantement, peuplé d'images poétiques et de trouvailles originales. Le tandem Mathias Vidal – Florie Valiquette se distingue vocalement.

Superbement incarnée par Vannina Santoni, c’est une grande Violetta qui est née ce 28 novembre 2018 au Théâtre des Champs-Élysées.

Pour la reprise de la saison lyrique au Capitole, la Traviata faisait office de figure de proue pour un lancement qui se promettait des plus intenses sous la direction musicale de George Petrou.

Il sera bien malaisé pour le spectateur de trouver dans ce morne tableau la ferveur conjuguée d’Eros et de Thanatos, ou encore, comme souhaité, le désespoir des années SIDA. Ni gaie, ni triste : la chair, ici, indiffère. 

Opéra fort peu connu d’un compositeur pourtant en vogue en son temps Les Caprices de Marianne d'Henri Sauguet est composé en 1954 sur une adaptation d’une pièce d’Alfred de Musset (1833). Sous les cendres et le Vésuve en feu, l’amitié semble triompher des turpitudes de l’amour, et ce par-delà la mort.

L'Opéra de Marseille présente la suite de la Manon de Massenet : Le portrait de Manon. Petite pépite méconnue interprétée par de jeunes chanteurs prometteurs. 

Henri Sauguet nous conte le sentiment humain : l’amour, la jalousie, les caprices, la fierté, et non pas la trahison mais la peur d’être trahi par ses amis.