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Si la nouvelle production signée Dominique Pitoiset produit un résultat mitigé quant à la mise en scène, la distribution se révèle de haute qualité.

L'Opéra de Dijon reprend le Pelléas qu'Éric Ruf avait proposé à Paris en 2017 : une vison très sombre de l'œuvre, portée par une excellente distribution.

Un mois après le succès de La finta pazza, l’Opéra de Dijon assure avec Les Boréades un nouveau temps fort de la saison lyrique française, sous la direction d'Emmanuelle Haïm et dans la mise en scène de Barrie Kosky.

Pour apprécier ces Contes d’Hoffmann à leur juste valeur, il faut accepter d’oublier tout – ou presque – ce que l’on en connaît.

Combinant humour, étrangeté et références aux grands compositeurs du passé, Pinocchio s’adresse à tous, enfants comme adultes, et offre de nombreux niveaux de lecture.

Le principal message de Kalîla wa Dimna nous en est donné par les premiers mots : « Si vous tuez un poète, il renaîtra en mille chansons ».

La connivence entre les musiciens, les chanteurs et le chef d’orchestre est évidente, de même que l’énergie qui les anime dans un engagement de tous les instants.

Cette Flûte Enchantée, qui joue avec intelligence sur les contrastes et la complexité des personnages, est servie par un plateau de jeunes et talentueux interprètes.

On est frappé par la complicité entre Thomas Bauer et Jos Van Immerseel, qui livrent avec un engagement sans faille un somptueux carnet de voyage au pays du lied schubertien.

L'Opéra de Dijon propose une version de Paris d'Orphée et Eurydice dont les partis pris de mise en scène et de direction musicale déconcertent sans parvenir à convaincre.

Cette alchimie fait ressortir l’étonnante maturité du jeune Mozart (alors âgé de quatorze ans), préfigurant déjà des chefs-d’œuvre tels qu’Idomeneo.

Cette « soirée d’opéra à Paris » nous offre de feuilleter le grand livre de l’opéra français, de Gluck à Massenet.

La volonté de l'ensemble Dissonances de présenter  une partie de ses œuvres profanes, dont un des célèbres Concertos brandebourgeois, permettait de découvrir une autre facette de ce musicien, où l’élan religieux est remplacé par une spiritualité profane, toute aussi forte.

Tout dans ce spectacle est justesse, cohérence, beauté. Et le pari de Laurent Joyeux est largement gagné, comme en témoignent les longs et chaleureux applaudissements d’un public entièrement conquis.

La ville natale de Rameau conclut une année de célébrations avec deux opéras-ballets de la maturité : les Arts Florissants nous livrent un très beau spectacle Rameau maître à danser qui aurait pu être inoubliable sans quelques imprécisions ponctuelles.

La saison lyrique de l’Opéra de Dijon s’ouvre sur une production de Castor et Pollux qui ne laisse personne indifférent.

Presenting Das Rheingold and Die Walküre in a single evening is audacious enough. To put on a Ring cycle in a week-end, you have to follow this by doing the same with Siegfried and Götterdämmerung, which requires something even more radical. Opéra de Dijon’s director Laurent Joyeux and dramaturg Stephen Sazio set themselves the task of cutting eight hours of music down to five.

Putting on a Ring cycle is normally considered a major undertaking for any opera company. For a mid-sized provincial opera company, the idea of staging the whole cycle in a weekend seems barely short of insane. But that’s what Opéra de Dijon are doing – Das Rheingold and Die Walküre last night, Siegfried and Götterdämmerung tonight, and it just had to be seen.