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Peu après Mikhaïl Pletnev et Alexander Malofeev, Nikolaï Lugansky est venu compléter le panorama de l'école russe du piano et montrer qu'il en était le patron, au fil d'un récital une nouvelle fois époustouflant.

Le pianiste ne donne jamais l'impression d'être dans la réitération d'une interprétation mise au point dans le secret de son studio. Il recrée sans cesse et remporte un triomphe mérité.

Étrange filage que celui entendu mercredi dernier à Gaveau. L’on n’a pas rendu le meilleur service à Brahms en faisant succéder son Quintette en fa mineur par Nicolas Stavy et le Quatuor Voce à une performance aussi discutable que celle de Mi Young Lee, dont les contre-sens musicaux et les agaceries n’ont pas laissé intacts Mozart, Liszt et Chopin.

Curieux programme que celui concocté par Pascal Amoyel pour son concert au festival Chopin. D’abord séduit par quelques trouvailles, par la richesse de la sonorité, on s’est finalement lassé des trop nombreuses excentricités de phrasé. L’étrangeté érigée en système ?

Here's a winning formula to pack a concert hall for a Saturday night organ recital: book one of the country's best-known actor-managers to front the evening, invest in televisual effects, and write a good script. 

In a setting Liszt himself would have approved of – the grand hall, the plush red velvet swags and tails, the full nine feet of gleaming Steinway stretched across a stage bathed in a curious blue light, the eager Prommers craning in expectation – Canadian pianist Marc-André Hamelin celebrated the composer’s 200th birthday in a recital of coruscating virtuosity and extreme pianism.