Italienne, géomètre de formation, Irma s’est soudainement prise de passion pour l’opéra il y a bientôt 35 ans... en même temps que son mari François, la flamme étant allumée alors par un certain Luciano Pavarotti ! Installée depuis 15 ans dans le Sud de la France, elle fréquente très assidument les théâtres et festivals de cette région, et se déplace aussi en France, Europe, Amérique. Ses goûts musicaux sont assez larges, avec tout de même deux chouchous : Rossini et Meyerbeer.
Entre théâtre, parties symphoniques et chantées, la pièce de Henrik Ibsen et la musique d'Edvard Grieg proposent un mélange de réalité et de rêve produit par une imagination débordante dans la mise en scène d'Angélique Clairand.
La soprano fait merveille dans ce rôle-phare du répertoire lyrique, et donne un second souffle à la production créée en 2013 par Jean-Louis Grinda à l'Opéra de Monte-Carlo.
Transposant l'ouvrage dans le monde contemporain de la finance, la mise en scène a un air de déjà vu. La distribution est dominée par Davide Luciano, excellent dans le rôle-titre.
La production genevoise est d’abord un grand moment de théâtre, auquel s'ajoutent la direction musicale convaincante de Tomáš Hanus et une belle distribution, emmenée par une Corinne Winters impeccable.
Le drame lyrique de Victorin Joncières bénéficie de la direction dynamique d'Hervé Niquet et de la mise en scène inventive de Jean-Romain Vesperini, malgré une distribution inégale.
Remplaçant Rachel Harnisch souffrante, Nikola Hillebrand livre un récital brahmsien très convaincant au Festival de Pâques en compagnie de Marina Viotti et Jan Schultsz.
Dans le programme le plus lyrique du Festival de Pâques, le ténor péruvien et la soprano espagnole ont fait merveille dans Rossini plus particulièrement.
Avec son Insula Orchestra et son chœur accentus, Laurence Equilbey est à la baguette d'un splendide concert Haendel où se distingue également la soprano Chiara Skerath.
David Bösch monte une formidable nouvelle production d'Irrelohe de Franz Schreker, compositeur encore trop rarement joué. Sous la baguette habile de Bernhard Kontarsky, Ambur Braid se distingue dans le rôle d'Eva.
Le Festival de l'Opéra de Lyon, intitulé pour cette édition 2022 « Secrets de famille », s'ouvre avec un Rigoletto de qualité malgré des histoires parallèles qui rendent l'ensemble difficile à suivre.
C'est la première mise en scène d'opéra du chorégraphe Angelin Preljocaj et ce coup d'essai est un absolu coup de maître, rehaussé par la direction de Leonardo García Alarcón.
Malgré les circonstances et un orchestre en effectif réduit, l'opéra de Wagner bénéficie d'une distribution de qualité dans laquelle Sophie Koch se distingue en Sieglinde.
L'opéra d'Ambroise Thomas bénéficie d'une très belle prise de rôle en la personne de Jérôme Boutillier. L'ensemble de la production n'est pas en reste.
Grand succès lors de sa création à Broadway en 1954, la comédie musicale fait le plein au Théâtre de la Renaissance d'Oullins pour deux heures d'un spectacle réjouissant.
Rarement donné depuis sa création, l'opéra de Rossini bénéficie d'une belle distribution, Nino Machaidze en tête dans le rôle-titre, et de la direction avertie de José Miguel Pérez-Sierra.
Pour son entrée au répertoire de l'Opéra Grand Avignon, l'œuvre de Britten bénéficie d'une distribution en tout point excellente et d'un orchestre d'une qualité exceptionnelle.
Doté d'une distribution inégale en partie compensée par un jeu d'acteurs appréciable, le Don Giovanni de Daniel Benoin ne convainc qu'à moitié à Toulon.