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Malgré une grande Camilla Nylund dans les Quatre derniers lieder de Strauss, le concert de l'Orchestre National de France dans la basilique laisse sur sa faim.

Au Festival de Saint-Denis, Lucienne Renaudin-Vary, Shaun Escoffery, Troy Miller et l'ONDIF proposent un enthousiasmant programme d'arrangements spectaculaires d'airs de Gershwin, Weill et Bernstein.

Alisa Weilerstein offre au public de la Maison de la Légion d'Honneur une intégrale des Suites pour violoncelle seul de Bach parfaitement maîtrisée, bien qu'un peu lisse.

Le Festival de Saint-Denis a une nouvelle fois dédié une soirée à Mahler, accueillant l'Orchestre National de Lille et Alexandre Bloch ; trois Kindertotenlieder ont précédé une très attendue Symphonie n° 5.

Sonorité racée et phrasés maîtrisés : au Festival de Saint-Denis, un récital de belle tenue porté par Raphaëlle Moreau et Sélim Mazari.

À Saint-Denis, le Mahler Chamber Orchestra propose des miniatures convaincantes de Mahler ou Berio. Clou du spectacle, une Eva Zaïcik royale, qui illumine tout autant les Kindertotenlieder que les Folksongs.

Au Festival de Saint-Denis, Antonio Pappano dirige généreusement un bel Orchestre de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia. Joyce DiDonato se distingue dans Giovanna d’Arco.

La Basilique de Saint-Denis a accueilli l'Orchestre Philharmonique et le Chœur de Radio France, dirigés par Myung-whun Chung, pour une remarquable Symphonie n° 2 de Mahler, dite « Résurrection ».

Remplaçant Robin Ticciati au pied levé, le chef allemand Hartmut Haenchen a su transformer la contrainte acoustique en force, le temps d’un Chant de la Terre dont la plasticité souveraine, la perpétuelle vacillation atteignaient au sublime.

Donner la Troisième Symphonie de Mahler dans la Basilique de Saint-Denis est une décision d’ampleur, pouvant charrier le meilleur comme le pire... Un concert en terra incognita qui fait éprouver la fantasque, terrifiante poésie qu’on peut extraire d’une acoustique hors norme.

Une interprétation sensible qui fit de cette soirée une façon de transcender l’inhumanité de l’esclavage.

La mise en scène fondée sur le second degré permet une distanciation que la pureté de la musique et des chants n’instauraient pas.

Mendelssohn et Brahms par Julia Fischer et l'Orchestre Philharmonique de Radio France rendus ternes par l'habitude.

Un Stabat Mater de Dvorak puissant et noble servi par un choeur exceptionnel.