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Avec des trouvailles fortes, la mise en scène propose une vision convaincante du drame de Puccini, bien servie par Izabela Matula (Tosca), Stefano Meo (Scarpia) et la direction musicale de Clelia Cafiero.

Remplaçant Amadi Lagha dans le rôle de Don José, Jean-François Borras fait forte impression tandis qu'Héloïse Mas interprète une Carmen prudente mais au timbre très séduisant.

Plus donné au Théâtre Antique d'Orange depuis 1978, l'opéra de Saint-Saëns fait son retour avec un duo de rêve en Roberto Alagna et Marie-Nicole Lemieux.

À l'Opéra de Marseille, l'œuvre de Puccini bénéficie de l'élégante mise en scène de Charles Roubaud. Avec un solide tandem Ricarda Merbeth – Antonello Palombi dans les rôles principaux.

Cinquante choristes, un orchestre important, une douzaine de solistes, sans parler de toute la technique : Marseille a relevé le défi de Boris Godounov et s’en tire avec tous les honneurs.

Pour ce Tristan und Isolde proposé au Théâtre des Champs-Elysées, Daniele Gatti dirige un Orchestre National de France très inspiré et un duo vocal en or, Torsten Kerl et Rachel Nicholls, étoiles d'une distribution équilibrée. Une production vraiment satisfaisante, dans une mise en scène soignée de Pierre Audi.

Sans oser de comparaison avec Maria Callas et Montserrat Caballé, force est de reconnaître en Maria Agresta la grande Norma de notre époque, une immense Norma.

Bientôt 40 ans de carrière n'ont pas affecté la voix de l'exquis Leo Nucci. Dans les Due Foscari de Verdi présenté en version de concert à l'Opéra de Marseille, il prouve qu'il demeure encore le maitre du répertoire Verdien. 

So selten diese Operetten an sich sind, so kecker und musikalisch erinnerungswürdiger hätten sie zu letzten Ehren des Absurditätenmeisters Offenbach präsentiert werden müssen.

At the basic level Tristan und Isolde is an opera of hormones, not happenings; fathoms deeper it explores human experience at a point where sense is dumb and flesh retires – as close to heaven and hell as it’s possible to go without first having to die.