En direct, Vidéo: Rechercher des critiques de musique classique, opéra et ballet | Marie-Ange Todorovitch

Proposé en création française, l'ouvrage aussi prenant que bien interprété dresse le portrait d'une société rongée par les conflits de pouvoir et la soumission aveugle à un leader charismatique.

L'œuvre d’Arrigo Boito fait son entrée au répertoire toulousain dans une belle mise en scène de Jean-Louis Grinda, qui foisonne d'idées tout en restant au service du texte.

Cette production signée Daniel Jeanneteau voit enfin le jour, deux ans après sa date de création initiale, reportée en raison de la crise sanitaire. Une réussite sur tous les plans.

La cité phocéenne met les petits plats dans les grands pour accueillir La Reine de Saba de Gounod et réunit à cette occasion une remarquable distribution.

Elles ne sont pas si nombreuses, en province, les représentations des Dialogues des carmélites de Poulenc. Saluons donc l'Opéra d'Avignon pour ce spectacle réussi, même si la proposition scénique d’ensemble tend parfois vers l’extrême dépouillement.

Genève propose le Baron Tzigane de Johann Strauss pour fêter la fin d’année. Malheureusement la fête est plombée par une mise en scène en berne et un plateau de solistes assez déséquilibré. Reste le plaisir de la musique servie par un Orchestre de la Suisse Romande qui brille sous l’impulsion de Stefan Blunier.

Ode à la légèreté et à la liberté, les Noces mozartiennes rassemblent également assez de faux-semblants et de jeux de masques pour rassasier les appétits de tout metteur en scène facétieux qui se respecte. 

Ouverture en demi-teinte de l'édition 2017 des Chorégies d'Orange avec un Rigoletto inégal. 

Cinquante choristes, un orchestre important, une douzaine de solistes, sans parler de toute la technique : Marseille a relevé le défi de Boris Godounov et s’en tire avec tous les honneurs.

Très belle représentation de Katia Kabanova à l'Opéra d'Avignon marquée par une très belle proposition scénique et une distribution très homogène ! 

Entre overdose visuelle et auditive, le Maestro Carella a eu fort à faire pour sauver le célèbre duo Cav/Pag à l'Opéra de Toulon. Il y est parvenu !

Un spectacle magnifique en cette fin de saison à Genève ! Tout y resplendit de noirceur dans cette farce géniale d’un Verdi qui va bientôt nous dire au revoir... Génie !

Retour de La Vie Parisienne d'Offenbach sur le plateau de l'Opéra de Marseille. Un retour surprenant par sa sagesse. 

Viel Wirbeln und Drehen in Reinhard von der Thannens Salzburger Faust-Inszenierung: Sein weißes Bühnenbild verschmilzt mit den nuancenreichen Orchesterklängen unter der Leitung von Alejo Pérez. 

A huge revolving grey monolith centre stage dominated a grey floor, grey props and men in grey costumes, all detracting from the gaiety Verdi envisaged as the essence of Falstaff.

The set is a stark, grubby nonentity. A central concave structure spits out each scene's requisites, flashing up like apparitions from the vortex of Wozzeck's mind.

Konwitschny's bold approach to Rihm's musical dialectic surprises, challenges, and bewilders. The glorious soundscape created in the Felsenreitschule makes this Eroberung von Mexico a unique, unmissable operatic experience.