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Les Chorégies d'Orange present a new production of Verdi's Il trovatore with mixed results.

Le metteur en scène ancre l'œuvre dans un contexte historique fort, au début de la guerre civile espagnole. Pour une expérience spectaculaire plus que convaincante, parfaitement incarnée par une distribution excellente.

Le metteur en scène propose une vision forte de l'opéra de Rossini mais qui manque de clarté. Si la direction musicale est au rendez-vous, le plateau vocal laisse une impression mitigée.

Imaginé par le réalisateur Bertrand Bonello, le spectacle mêle musique, théâtre, danse, projections visuelles et témoignages, offrant un voyage sensoriel et intellectuel profondément émouvant.

Rarement représentée, l'œuvre bénéficie de la mise en scène sobre et éloquente de Nicola Raab, de la direction énergique de Giuliano Carella et d'une distribution cohérente.

Proposé en création française, l'ouvrage aussi prenant que bien interprété dresse le portrait d'une société rongée par les conflits de pouvoir et la soumission aveugle à un leader charismatique.

Dans un style audacieux et éclectique, la transposition sur la scène de l'Opéra de Nice du docu-fiction de Tony Palmer et Frank Zappa produit un spectacle insolite et réjouissant.

Avec un plateau vocal entièrement renouvelé et sous la direction idéale de Jacques Lacombe, la production inaugurée l'an dernier à l'Opéra-Comique remporte un franc succès.

Le festival niçois a mis à l'honneur la musique du compositeur français, auteur d'un Book of Life et d'un Requiem XIX envoûtants.

Si Cristina Pasaroiu s'illustre dans le rôle de Mimi, la mise en scène de Kristian Frédric manque sa tentative de transposition dans les années 1990, alourdissant inutilement l'ouvrage.

L'œuvre pleine d'humour de Verdi est bien servie par une mise en scène originale et efficace, un orchestre investi et une distribution de haute tenue.

L'Opéra de Nice a fait face à sa malédiction en programmant l'opéra de Donizetti, non sans quelques frayeurs... Mais les inattendus Vladimir Stoyanov et Zach Borichevsky ont sauvé la production.

La mise en scène très cinématographique de Cyril Teste fait mouche et la distribution est à la hauteur du défi que représente l'unique opéra de Beethoven.

Si le dispositif semi-scénique d'Annabel Arden convainc à moitié, la direction musicale et la distribution (avec Sunyoung Seo dans le rôle-titre) valent le détour.

Ouverture en grande pompe de l'édition 2016 des Chorégies d'Orange avec une Madama Butterfly de haute tenue.