Sébastien a pratiqué pendant 11 ans le violon avant d'intégrer la classe de chant lyrique du Conservatoire de Montpellier. Titulaire d'un master en droit et management de la culture, ce grand amateur de musique classique, admirateur des belles voix, arpente depuis son plus jeune âge les salles d'opéra. Il est particulièrement sensible au répertoire lyrique de ses compositeurs fétiches : Wagner, Richard Strauss, Verdi et Rossini. Dramaturge auprès de l'Opéra de Marseille à partir de 2017, il cesse son activité de critique l'année suivante ; depuis 2019, il est dramaturge à La Monnaie/De Munt.
Interprète incontournable de Figaro ces dernières années, le baryton Florian Sempey revient à l’Opéra de Marseille à compter du 6 février pour livrer son interprétation du personnage de Rossini : Entretien avec l’artiste.
Elles ne sont pas si nombreuses, en province, les représentations des Dialogues des carmélites de Poulenc. Saluons donc l'Opéra d'Avignon pour ce spectacle réussi, même si la proposition scénique d’ensemble tend parfois vers l’extrême dépouillement.
65 ans ! Il en aura fallu du temps pour voir enfin créé en France Wonderful Town de Bernstein. Rendons donc les honneurs à l’Opéra de Toulon pour avoir osé présenter en version scénique cette œuvre (trop) rare.
Rigoletto assez terne au Festival des Arènes de Vérone : le sublime bouffon de Verdi ainsi que la réputation du Festival italien méritaient bien un niveau d’interprétation supérieur.
En invitant la prestigieuse troupe du Bolchoï de Moscou pour une représentation d’Eugène Onéguine de Tchaïkovski, la direction du Festival d'Aix-en-Provence a permis la réalisation d’un miracle.
Actuellement à l’affiche de l’Opéra de Marseille dans le rôle de Filippo II de Don Carlo de Verdi, la basse Nicolas Courjal nous livre ses impressions sur ce rôle passionnant, à la fois figure historique et caractère mythique du répertoire pour basse.
A l’affiche de l’Opéra de Marseille, le baryton québécois Jean-François Lapointe s’apprête à ajouter à son répertoire le rôle de Rodrigo dans Don Carlo de Guiseppe Verdi, véritable défi pour les barytons.
Alors qu’elle s’apprête à revenir à Lakmé à l’Opéra de Marseille début mai, nous avons retrouvé la chanteuse afin de lui poser quelques questions sur ce rôle mais aussi sur sa vie de jeune maman et ses projets musicaux
Troisième production du Festival Mémoires proposé par l'Opéra de Lyon, Tristan und Isolde de Wagner vient conclure honorablement cette magnifique initiative lancée par l'institution lyrique lyonnaise.
Dans le cadre de son Festival Mémoires, l’Opéra National de Lyon propose une recréation de la production d’Elektra que Ruth Berghaus avait présenté à Dresde en 1986. Un plongée vertigineuse dans le vide !
Simon Boccanegra, opéra encore à la marge en regard des autres productions verdiennes, retrouve ici tout son panache grâce au talent d’une équipe artistique sans faille réunie par l'Opéra de Monte-Carlo.
On se prend à rêver des futures prises de rôles de Karine Deshayes dans ce répertoire : Semiramide, Otello ? En attendant, son Armida a dépassé nos attentes et restera dans les annales de l’institution lyrique montpelliéraine. Une Armida d'anthologie !
Tannhäuser qui chante en français ? Il n’en fallait pas plus pour attiser notre curiosité et nous précipiter à l’Opéra de Monte-Carlo qui présentait pour la toute première fois depuis 1861 cette singulière version créée à cette date pour Paris.
Cinquante choristes, un orchestre important, une douzaine de solistes, sans parler de toute la technique : Marseille a relevé le défi de Boris Godounov et s’en tire avec tous les honneurs.