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La soprano fait merveille dans ce rôle-phare du répertoire lyrique, et donne un second souffle à la production créée en 2013 par Jean-Louis Grinda à l'Opéra de Monte-Carlo.

En osmose avec la direction musicale d’Ariane Matiakh, la mise en scène de Clément Hervieu-Léger cimente l’équilibre de cet édifice opératique, qui séduit autant par sa beauté que par sa cohérence.

Après de longs mois de fermeture, l'Opéra de Saint-Étienne accueille à nouveau son public pour un Otello servi par une belle distribution, où se distingue la Desdemona de Gabrielle Philiponet.

Avec Werther, le Théâtre du Capitole revient à des tonalités connues mais non moins agréables. La mise en scène de Nicolas Joël, reprise par Frédérique Lombart, éclaire parfaitement cette oeuvre romantico-tragique.  

Simon Boccanegra, opéra encore à la marge en regard des autres productions verdiennes, retrouve ici tout son panache grâce au talent d’une équipe artistique sans faille réunie par l'Opéra de Monte-Carlo. 

Très attaché à la représentation picturale, Pierre Audi signe ici une mise en scène relativement classique, efficace, laissant libre champs à l’attention portée aux voix plutôt qu’aux divers éléments qui composent les décors, très figuratifs.

Dirigé par Ulf Schirmer, le Chœur de la Radio Bavaroise, l’Orchestre de la Radio de Munich et les solistes ont donné une très belle soirée. Il est regrettable cependant que les longueurs du texte aient pu parfois distraire le spectateur.

À travers la nouvelle mise en scène de Pierre Audi, l'oeuvre de Puccini prend une dimension singulièrement symbolique. Le tout servi par une distribution remarquable.