En direct, Vidéo: Rechercher des critiques de musique classique, opéra et ballet | Marc Mauillon

Pour célébrer le compositeur de Carmen décédé voici 150 ans, le Palazzetto Bru Zane exhume un diptyque qui s'avère inégal : Le Docteur Miracle porte bien son nom, compensant l'échec de L'Arlésienne.

Le chef gréco-russe et le metteur en scène américain se rejoignent dans une vision généreuse et universaliste de l'opéra de Rameau, servie par une distribution impeccable.

Deux ans après sa création au Théâtre des Champs-Élysées, la production remettant à l'honneur la version originelle de l'opéra bouffe d'Offenbach débarque à Montpellier, avec quelques heureuses surprises.

Pour sa première incursion dans l'art lyrique, le réalisateur reste comme intimidé devant le chef-d'œuvre de Mozart. Les grands triomphateurs de cette production sont Les Siècles et François-Xavier Roth.

Fruit d’une collaboration entre le Palazzetto Bru Zane et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, la production restaurait le célèbre opéra-bouffe de Jacques Offenbach dans sa version initiale de 1866.

La mise en scène extraordinairement inventive de Christian Hecq et Valérie Lesort, la distribution impeccable, la direction musicale de Maxime Pascal, l'orchestration d'Arthur Lavandier : tout est réjouissant dans cette comédie musicale !

Des pages absolument inédites, une bonne humeur généralisée sur le plateau : la fête aurait été complète avec un soupçon de folie musicale et scénique supplémentaire…

Avec les psaumes de Charpentier et le Requiem de Campra, William Christie et les Arts Florissants montrent leur habituel savoir-faire mais également l'évolution qu'ils ont suivie depuis trente ans.

Pour retrouver, dans le spectacle de l'Opéra Comique, la toute-puissance du mythe fondateur d'Orphée, c'est du côté de la musique qu'il faut se tourner, la mise en scène n'en proposant qu'une mise en images un peu trop sage...

Dans Titon et l'Aurore mis en scène par Basil Twist, William Christie montre tout son talent dans le répertoire dix-huitiémiste français, dirigeant une distribution admirable jusque dans ses seconds rôles.

Avec l’unique opéra de Gabriel Fauré Pénélope (1913), l'institution lyrique toulousaine démontre encore une fois ses capacités d'adaptation et l'excellence de ses productions.

Opéra dans l'opéra, la nouvelle production des Contes d'Hoffmann mise en scène par Vincent Huguet ouvre la saison de l'Opéra de Bordeaux avec un succès.

On reste un peu sur sa faim avec cette Passion selon Saint Matthieu dans laquelle l’extrême clarté de la narration ne laisse pas assez de place à la spiritualité.

Ouverture de saison mouvementée à l'Opéra de Bordeaux, pour une Périchole contrastée : excellent casting vocal, direction énergique, mise en scène grossière.

Qu’on adhère ou non au propos de Katie Mitchell, on ne sort pas indemne de ce spectacle qui donne à entendre des pages sublimes, mais sort délibérément le spectateur de sa zone de confort.

Après 246 ans d’absence, l’Alcione de Marin Maris fait son retour sur la scène de l’Opéra Comique dans une production qui célèbre la tradition et la modernité.

Le Festival d’Ambronay à l’Auditorium de Lyon montre par les chemins de la musique la réalité saisissante des migrations, celles du XIVe siècle comme celles d’aujourd’hui, en compagnie de Jordi Savall et l’ensemble Hespèrion XXI.

En février 2016, l’Opéra Royal de Versailles accueillait la recréation scénique française de l'Orfeo de Rossi (1647), sous la baguette de Raphaël Pichon. Un chef-d’œuvre qu’on prend beaucoup de plaisir à découvrir !

Au lever du rideau, un homme tout de blanc vêtu nous regarde, pensif, avant ses noces. On découvre alors toute la sobriété octroyée au personnage d’Orphée et à l’ensemble de l’opéra par la metteuse en scène, Jetske Mijnssen. Une production radieuse et réussie de l'Orfeo de Rossi, œuvre qui, loin d’être une curiosité historique, mérite toute sa place dans le répertoire baroque.

Jeudi 10 décembre 2015, Christophe Rousset et ses Talens Lyriques secondés du choeur de chambre de Namur interprétaient Armide, le plus apprécié des opéras de Lully. Au milieu d'une distribution globalement satisfaisante, une étoile a brillé de tous ses feux : Marie-Adeline Henry, incarnation éblouissante d'Armide.

Le 4 novembre 2015, Raphaël Pichon reconstituait de manière spatialisée à la Chapelle Royale de Versailles les musiques vraisemblablement jouées pour les funérailles du Roi Soleil, il y a 300 ans. A travers un programme historiquement informé, l'ensemble Pygmalion a restitué une cérémonie funéraire bouleversante de solennité et de beauté.

Après Platée, Robert Carsen renouvelle sa collaboration avec William Christie cette saison avec Les Fêtes vénitiennes de Campra : un véritable spectacle, alliant musique exaltée et danses endiablées. Un pur joyau, jouissif sur tous les plans.

Die Neuproduktion von Offenbachs letzter Oper an den Salzburger Festspielen bringt in der Regie von Mariame Clément einen erfrischend neuen Ansatz und unter dem Dirigat von Marc Minkowski einen Ohrenschmaus.

Grétry's mash-up of Beauty and the Beast and The Arabian Nights provides an evening of proper enchantment in Paris.

Maxime Pascal leitet einen inspirierenden Abend über die französische Nationalheilige.

William Christie dirige a la ONE en un programa de obras de Charpentier y Rameau

These wonderfully original works were performed with style and precision however the sound quickly disappeared into the rafters of a mostly empty Royal Albert Hall. 

Francesco Cavalli's Egisto is a true feast for the senses in director Benjamin Lazar's conception, realised with conductor Vincent Dumestre at the Grand Théâtre de Luxembourg.

After a long career performing and recording most of the canon of western European early music, in recent years Jordi Savall has turned his attentions to the relationships of music in the Middle East, northern Africa, Spain and the Balkan countries.