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L'Orchestre Philharmonique de Radio France a proposé son premier concert avec son académie en place cet été au festival montpelliérain, dans un programme intégralement consacré à Gustav Mahler.

Le festival niçois a mis à l'honneur la musique du compositeur français, auteur d'un Book of Life et d'un Requiem XIX envoûtants.

Si Cristina Pasaroiu s'illustre dans le rôle de Mimi, la mise en scène de Kristian Frédric manque sa tentative de transposition dans les années 1990, alourdissant inutilement l'ouvrage.

Pedro Halffter se puso al frente de la Orquesta Sinfónica de Tenerife y de un elenco vocal de primer nivel en la version de concierto de Der Diktator y Der Kaiser, dos óperas de temática dictatorial compuestas por músicos judíos.

L'opéra de Grétry fait un retour remarqué sur les planches dans la mise en scène sensible de Marshall Pynkoski. Hervé Niquet dirige un excellent Concert Spirituel et une belle équipe de jeunes chanteurs-acteurs.

La saison s'est ouverte sur un concert réjouissant. Au côté de l'Orchestre Philharmonique dirigé par Mikko Franck, Nikolai Lugansky a délivré une interprétation éblouissante du Concerto pour piano n° 2 de Prokofiev.

Dernier spectacle proposé dans l'éphémère Opéra des Nations, Viva la mamma ! est un formidable opéra dans l'opéra. La production doit beaucoup à ses deux Laurent, Pelly et Naouri.

Le Festival d'Automne à Paris présente à la Cité de la Musique un portrait de Claude Vivier, avec le chœur Solistes XXI et l'Ensemble intercontemporain.

L'opéra de Moussorgski ravit dans toutes ses dimensions : orchestre coloré, baguette haletante de Paolo Arrivabeni, plateau très homogène et mise en scène aiguisée.

Genève s’offre une Carmen qui brûle les planches dans une mise en scène élégante sans en devenir aride.

Genève propose le Baron Tzigane de Johann Strauss pour fêter la fin d’année. Malheureusement la fête est plombée par une mise en scène en berne et un plateau de solistes assez déséquilibré. Reste le plaisir de la musique servie par un Orchestre de la Suisse Romande qui brille sous l’impulsion de Stefan Blunier.

Le Fantasio genevois, loin de démériter, réjouit par la mise en scène savoureuse de Thomas Jolly, un plateau assez homogène, un orchestre coloré et vaillant mais pâtit néanmoins d’une partition qui révèle bien des longueurs.

Une musique faussement simple, des mélodies ciselées avec une élégance et un raffinement extrêmes, une mise en scène "aux p’tits oignons", des interprètes formidables pour l'opérette de Reynaldo Hahn.

Dirigé par Ulf Schirmer, le Chœur de la Radio Bavaroise, l’Orchestre de la Radio de Munich et les solistes ont donné une très belle soirée. Il est regrettable cependant que les longueurs du texte aient pu parfois distraire le spectateur.