Podologue spécialisé en Education Thérapeutique du Patient et Diabétologie, chanteur, administrateur de choeur, fondateur d'orchestre et ancien hautboïste amateur, Thomas est passionné de musique et particulièrement vocale. Toujours sensible aux timbres des orchestres et de la capacité des musiciens de développer un chant musical qui provoque chez l'auditeur une émotion vraie, en dehors de tout intellectualisme.
Au Septembre Musical de Montreux, Valery Gergiev et l'Orchestre du Théâtre Mariinsky ont déployé une grande fresque russe qui n'a pas manqué de panache, en compagnie du pianiste Alexandre Kantorow.
De retour de vacances, les musiciens de l’Orchestre de la Suisse Romande n'ont pas perdu leurs qualités individuelles mais, malheureusement, ils affichent aussi un penchant à l’emphase qui aura nui à Beethoven.
À Verbier, Fabio Luisi dirige l'orchestre du festival dans une Symphonie « Résurrection » incroyable d'engagement, malgré quelques imprécisions formelles.
Au Verbier Festival, Lahav Shani envoûte une soirée russe d’une énergie maîtrisée, accompagnant avec panache Denis Matsuev dans un Concerto n° 3 de Rachmaninov de toute beauté.
Fin de l’ère Tobias Richter au Grand Théâtre de Genève. Pour clôturer cette décennie : un bal masqué de belle tenue musicale mais qui pâtit d’une mise en scène et de décors plus que ternes.
Sous la direction énergique de Simone Young, les Lausannois ont offert un Mozart jubilatoire et un Stravinsky plein de charme. Quant à Hummel, il aura mis en valeur un Nils Mönkemeyer virtuose.
Marek Janowski revient à Genève pour diriger deux symphonies de Schumann, portant au sommet un Orchestre de la Suisse Romande qui donne le meilleur de lui-même.
Dirigé par Jonathan Nott, l'Orchestre de la Suisse Romande propose un voyage qui ne manquait pas de charme sur le papier, avec une création d'Éric Montalbetti servie par la flûte d'Emmanuel Pahud...
Genève peut s’enorgueillir de présenter une Médée de Charpentier de haute tenue sous la direction musicale de Leonardo García Alarcón et dans une mise en scène fluide de David McVicar.
Sous la direction de Jonathan Nott, l'Orchestre de la Suisse Romande célèbre les dix ans de la Société Gustav Mahler de Genève, avec une Symphonie n° 6 mitigée. Constat comparable dans le concerto de Mendelssohn avec Ayana Tsuji.
Sous la direction de Sakari Oramo, l'Orchestre Philharmonique Royal de Stockholm propose une Symphonie n° 1 de Mahler bien morne. Compensée heureusement par la clarinette stratosphérique de Martin Fröst dans Mozart.
Un duo formidable et une mise en scène efficace : porté par Petra Lang et Michael Weinius, le Crépuscule des Dieux de Dieter Dorn est venu clore la tétralogie genevoise avec panache.
L'Or du Rhin marque la réouverture du Grand Théâtre de Genève rénovée. Un bonheur d'équilibre, entre la saisissante mise en scène de Dieter Dorn et une distribution vocale des plus convaincantes.
Invité à Genève, l’Orchestre National de Lyon a délivré un concerto de Rachmaninov de haute tenue, sous la direction d'Eliahu Inbal et sous l’inspiration de Nelson Freire.
Marc Minkowski et ses Musiciens du Louvre étaient à Genève pour une soirée consacrée à la musique religieuse de Mozart. Une déception, causée par l'effectif vocal limité et une direction excessivement droite.
L’Orchestre de la Suisse Romande revient avec Marek Janowski en terres germaniques, pour un concert intégralement consacré à Robert Schumann. Wolfgang Emanuel Schmidt s'illustre dans le Concerto pour violoncelle.
Malgré l’annulation de Sonya Yoncheva, c’est avec bonheur que le public genevois a découvert la splendide Asmik Grigorian, pour célébrer dignement le centenaire de l'Orchestre de la Suisse romande.
Très en forme, l’Orchestre de la Suisse Romande souffle ses 100 bougies et nous propose un voyage dans la modernité avec Ammann et Bartok, avant une Pastorale généreuse et vive.
Piotr Beczała et Helmut Deutsch ont offert un récital genevois oscillant entre lied et effusion lyrique : voix superbe, piano royal mais lyrisme parfois excessif.
L'opéra de Moussorgski ravit dans toutes ses dimensions : orchestre coloré, baguette haletante de Paolo Arrivabeni, plateau très homogène et mise en scène aiguisée.