Instrument: Chorégraphie

L'immense artiste flamenco est apparu dans son authenticité la plus profonde dans son spectacle solo accompagné du duo Los Mellis de Huelva.

Entre une pièce des années 1950 de Balanchine et les deux créations récentes des chorégraphes Mthuthuzeli November et Christopher Wheeldon, le programme mixte néo-classique produit un effet mitigé.

La représentation du lundi 6 octobre, dédiée à Patrice Bart décédé quelques heures plus tôt, restera dans les mémoires des spectateurs présents ce soir-là, Sae Eun Park remportant un triomphe dans le rôle-titre.

Tânia Carvalho investit tous les espaces du Musée d'Art Moderne pour une performance qui rend un bel hommage à la musique de Boulez et met en avant les jeunes danseurs des CNSMD de Paris et Lyon.

Le chorégraphe anglais d'origine bangladaise propose une nouvelle création qui raconte avec une surprenante naïveté narrative un semblant de rituel féminin, confrontant les cultures orientales mais sans créer de dialogue fécond.

Par sa somptueuse beauté plastique intemporelle et raffinée, la scénographie contribue puissamment à la magie d'une partition défendue par deux interprètes de premier plan (Rachel Willis-Sørensen et Tassis Christoyannis).

Dans un spectacle qui ne repose pas sur une recherche chorégraphique poussée, Yaïr Barelli invite chaque spectateur à s'interroger sur son rapport au collectif.