En direct, Vidéo: Rechercher des critiques de musique classique, opéra et ballet | Canada

Limpidité, modération, expressivité : c’est à cette trinité de principes qu'a semblé se vouer le chef, à la tête d'une très belle interprétation de l'oratorio de Haydn à Montréal.

Œuvres de Martinů, Turina et Poulenc dépeints en pleines couleurs par l’ensemble de l’Orchestre royal du Concertgebouw.

Un programme harmonieux, couronné d’une œuvre exaltante, un enchaînement sensible, une mise en scène efficace, des prestations investies : l'Orchestre symphonique de Montréal a réservé à son public un concert mémorable.

Occupé depuis 2019 à graver l'intégrale du catalogue pour piano de Schubert, le pianiste a proposé un récital romantique et intimiste sur un bel Érard de 1859.

Sous la direction bienveillante d'Andrew McAnerney, le Studio de musique ancienne de Montréal a fait honneur à la musique de Heinrich Schütz dans un assortiment d'œuvres concertantes et de motets du compositeur.

Salle Bourgie, l'ensemble montréalais Constantinople a célébré ses vingt ans en compagnie de l'Accademia del piacere, dans un programme foisonnant.

Dans un programme très bien conçu, Kensho Watanabe dirige un Orchestre Métropolitain de Montréal en belle forme. Karina Gauvin s'illustre dans des lieder d'Alma Mahler.

La Moldau dirigée par Xian Zhang n’est pas une croisière tranquille où l’on prendrait à loisir des photos de paysages ; c’est un torrent joyeux qui nous emporte et nous charrie de tableaux en tableaux.

Le retour de la pianiste arménienne à Québec n’a pas été des plus heureux, avec un Concerto n° 2 de Brahms à la dérive. Le chef Fabien Gabel a partiellement sauvé la soirée avec un Bartók tonique. 

La première rencontre de l'Orchestre symphonique de Québec et des Violons du Roy a donné lieu à un renversant Sacre du printemps. Prestation sans faille du légendaire trompettiste Håkan Hardenberger.

Les Violons du Roy ont donné un éclatant Messie au Palais Montcalm, offrant une interprétation originale et vivifiante du tube haendelien.

La mezzo-soprano Joyce DiDonato et le chef-pianiste Yannick Nézet-Séguin ont livré un Voyage d’hiver d’exception au Club musical de Québec.

Les Violons du Roy ont permis aux mélomanes de Québec de découvrir la mezzo-soprano britannique Christine Rice, qui a ébloui dans un répertoire allant de Purcell à Britten.

Le pianiste Charles Richard-Hamelin a donné un récital gorgé de poésie au Palais Montcalm dans des œuvres de Rachmaninov, Prokofiev et Chopin. 

Un scénario fréquent hier à l'Orchestre symphonique de Québec : un soliste – le violoncelliste Henri Demarquette – qui enchante, un chef – André de Ridder – qui déçoit.

Éloquence, maîtrise technique, conscience stylistique : tous les ingrédients étaient réunis pour une soirée d'exception, avec François-Xavier Roth, l'Orchestre symphonique de Montréal et le pianiste Pierre-Laurent Aimard.

Les Amis de l'orgue ont reçu le virtuose états-unien Nathan Laube, qui a offert une interprétation vivante et précise de grandes pages de Bach, Rameau et Duruflé.

La nouvelle production de La Traviata de l'Opéra de Québec est d'un luxe vocal inouï malgré quelques faiblesses sur le plan dramatique.

Des flots de musique ont envahi le Palais Montcalm avec la venue devant l'Orchestre Symphonique de Québec de deux musiciens-nés, le chef Julien Masmondet et le pianiste Alain Lefèvre.

Le Club musical de Québec a offert une exaltante ouverture de saison avec un récital Baudelaire mettant en vedette la contralto chérie des Québécois Marie-Nicole Lemieux et le comédien chevronné Raymond Cloutier. 

Les débuts du chef français Pierre Bleuse à l'Orchestre symphonique de Québec ne suscitent guère d'enthousiasme, même s'il fallait faire le détour pour entendre Blake Pouliot dans le redoutable concerto de Tchaïkovski.

Début de saison inégal aux Violons du Roy dans trois magnificats de la famille Bach livrés avec fougue, mais appelant plusieurs réserves en matière interprétative.

Début de saison en demi-teinte pour l'Orchestre symphonique de Québec : Fabien Gabel se montre en très grande forme dans un programme tout Wagner où Petra Lang déçoit.

Étienne Dupuis et Nicole Car ont remporté tous les suffrages dans les deux rôles principaux de l'opéra Eugène Onéguine à l'Opéra de Montréal, dans une production à peu près sans faille.

Kent Nagano a livré une Symphonie n° 3 de Mahler découpée au couteau, avec des moments d'une rare beauté, mais d'autres qui nous laissent davantage sur notre faim.

La première du nouveau Vaisseau fantôme au Festival d'opéra de Québec charme par la proposition scénique originale de François Girard mais déçoit beaucoup sur le plan vocal et orchestral.

Le chef Jonathan Cohen et les Violons du Roy ont offert un agréable concert de fin de saison autour d'œuvres de jeunesse de Mozart, Mendelssohn et Suk.

Un concert magique mêlant grâce et fougue au Club musical de Québec avec le pianiste Charles Richard-Hamelin et le violoniste Andrew Wan en remplacement de Renaud Capuçon et Guillaume Bellom.

Seuls l'excellent baryton James Westman dans le rôle-titre de Nabucco et l'impressionnante tenue du chœur ont sauvé la dernière production de l'Opéra de Québec. 

La Messe en si mineur de Bach aux Violons du Roy fut une véritable expérience métaphysique, avec un chef investi, un orchestre et un chœur d'élite et des solistes de tout premier ordre.

À la Maison Symphonique de Montréal, l'Orchestre Métropolitain et le violoncelliste Maximilian Hornung ont livré une prestation admirable, sous la direction inspirée de Jordan de Souza.

Les mélomanes de Québec ont eu droit à la crème de la crème avec deux des plus grands musiciens de notre temps, dans un programme livré avec fougue et un contrôle instrumental absolu.

Le virtuose britannique Benjamin Grosvenor a impressionné dans son second récital au Club musical de Québec, mais guère ému. Du formidable piano, mais une absence de spontanéité qui déçoit. 

Une réussite sur toute la ligne pour La Création de Haydn, avec les Violons du Roy et la Chapelle de Québec sous la direction du chef Jonathan Cohen, qui a valu aux spectateurs des moments d'une beauté presque irréelle.

Malgré un début de concert plombé par une disposition hasardeuse, le concert de Jordi Savall et du Concert des Nations fut un moment de grâce pour les abonnés du Club musical de Québec.

Concert costaud samedi dernier à la Maison symphonique de Montréal, avec le Concerto pour violon de Dvořák, la Symphonie n° 3 de Brahms et la création de Hunger de la compositrice Zosha Di Castri.

Une rencontre entre deux musiciens au sommet de leur art dans des bijoux de Haydn et Carl Philipp Emanuel Bach.

Le Danish String Quartet a conquis le public du Club musical de Québec, avec un programme mettant autant en valeur des jalons du répertoire classique qu'un florilège de mélodies du folklore scandinave.

Bernard Labadie réalise un sans-faute à la tête des Violons du Roy et de La Chapelle de Québec dans deux bijoux du répertoire sacré de la fin du XVIIIe siècle. 

Présenté dans une remarquable production de l'Opéra national de Lorraine, Werther est servi sur un plateau d'argent à Québec par une distribution entièrement francophone. 

Les Amis de l’orgue de Québec recevaient dimanche après-midi l’Italien Davide Paleari, un nom qu’il faudra retenir.

Dans une rare apparition au Canada, Véronique Gens a séduit le public du Festival d'opéra de Québec avec un programme allant de Rameau à Beethoven, interprété avec une distinction sans pareille.

La très attendue mise en scène de La flûte enchantée de Mozart au Festival d'opéra de Québec a valu un triomphe au metteur en scène Robert Lepage, qui a procédé à un véritable dépoussièrage de l'œuvre. 

Un bilan globalement positif pour un concert sauvé in extremis. Une soirée sans Magdalena Kožená, mais avec un chef, un orchestre et une soliste très impliqués.

Pour son premier concert au Québec, la trompettiste Lucienne Renaudin Vary offre une interprétation convaincante des concertos de Haydn et Hummel aux côtés d'un chef et d'un orchestre gonflés à bloc.

Malgré d'indiscutables mérites, la production de Carmen à l'Opéra de Québec a été ternie par la maîtrise plus que discutable du français par les deux principaux chanteurs et par les problèmes vocaux de Thiago Arancam.

L’Orchestre symphonique de Toronto prenait d’assaut la Maison symphonique en déployant un arsenal pour le moins impressionnant : Leon Fleisher (90 ans !) dans le Concerto pour piano n°12 de Mozart et la puissante Symphonie n°8 de Bruckner.

Un concert qui laissera comme une trace lumineuse, un souvenir de joie sans mélange.

Tandis que la canicule embrasait Montréal dimanche dernier, la Maison symphonique offrait à ses visiteurs des rafraîchissements propres à les griser. 

Colpron évoque le raffinement sentimental, la droiture, l’exactitude ; la chaleur ne manque pas chez lui, mais elle est mesurée.