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Le chef et les musiciens ont proposé des interprétations exceptionnelles dans un programme pourtant riche en tubes (Prélude à l'après-midi d'un faune, Bolero...).

Le rare opéra de Charpentier bénéficie de l'incarnation proche de l'idéal d'Elsa Dreisig dans le rôle-titre, dans une mise en scène de Christof Loy qui joue habilement avec l'intrigue de cet ouvrage à la Zola.

Une vision scénique peu convaincante, mais une interprétation musicale galvanisée par la direction de Daniele Rustioni qui dirige ici sa dernière production lyrique en tant que directeur musical de l'Opéra de Lyon.

Le metteur en scène signe une nouvelle production réjouissante, reprenant à bon escient les codes de la fotonovela. La distribution et la direction contribuent à faire de ce Turc en Italie un événement.

Formidable dans le rôle-titre, Stéphane Degout emmène une très belle distribution, sous la baguette excellente de Daniele Rustioni et dans une mise en scène intelligente signée Richard Brunel.

En associant des extraits de la « symphonie dramatique » de Berlioz et de la « symphonie chorégraphique » de Ravel, le chef italien et la phalange lyonnaise ont produit un programme mitigé.

La soprano albanaise confirme qu'elle est l'une des meilleures Cio-Cio-San de l'histoire du rôle, accompagnée par un Orchestre de l'Opéra de Lyon en grande forme. La mise en scène, en revanche, déçoit.

Créée en 2016, la mise en scène de l'opéra de Debussy par Katie Mitchell a fait l'objet de plusieurs adaptations qui apportent cependant leur lot d'interrogations et de doutes.

Le directeur de la maison lyonnaise propose une lecture de l'ouvrage de Janáček efficace à défaut d'être percutante. L'excellent Alexander Joel est à la baguette devant une distribution plutôt convaincante.

Soirée superlative avenue Montaigne : donné en version de concert, l'opéra de Francesco Cilea est magnifiquement servi par un chef – Daniele Rustioni – parfait, un orchestre excellent et une distribution de haut vol.

Après sa création à La Monnaie en 2019, l'ouvrage de Pascal Dusapin et Frédéric Boyer fait ses débuts à l'Opéra-Comique. Un succès qui mériterait de dépasser le cercle des habitués de l'art lyrique.

Pour la première fois représenté dans la capitale des Gaules, l'opéra virtuose de Richard Strauss bénéficie d'une extraordinaire interprétation musicale qui vient compenser les limites de la mise en scène.

Rarement donnée, la version française de l'opéra de Donizetti remporte un franc succès, grâce à une distribution de haut vol (Oropesa, Osborn, Sempey) réunie sous la baguette inspirée de Daniel Rustioni.

La soprano américaine subjugue dans le rôle-titre, au sein d'une nouvelle production (mise en scène par Barbara Wysocka et dirigée par Elena Schwarz) qui sert efficacement l'œuvre intense de Janáček.

Après sa présentation au Festival d'Aix-en-Provence l'été dernier, la mise en scène de Tobias Kratzer fait ses débuts sur la scène lyonnaise, avec la même réussite.

La direction enthousiasmante de Wayne Marshall et les qualités de la distribution ne suffisent pas à compenser une mise en scène creuse, qui ne fait pas honneur à la fantaisie de l'œuvre de Bernstein.

Le metteur en scène franco-allemand transpose l'ouvrage wagnérien dans un univers à la croisée de Mad Max et Star Wars. Johanni van Oostrum se distingue dans le rôle d'Elisabeth.

En création mondiale au Festival d'Aix-en-Provence, Il viaggio, Dante du compositeur français échoue à transmettre la dimension poétique de l'œuvre originelle et bascule dans des ressorts psychologiques dignes d'une série TV.

Le metteur en scène flirte avec un discours moralisateur peu subtil mais s'en tire en proposant une belle satire ; le plateau vocal n'est en revanche pas à la hauteur des grandes soirées du Festival.

Entre théâtre, parties symphoniques et chantées, la pièce de Henrik Ibsen et la musique d'Edvard Grieg proposent un mélange de réalité et de rêve produit par une imagination débordante dans la mise en scène d'Angélique Clairand.

Dans le programme le plus lyrique du Festival de Pâques, le ténor péruvien et la soprano espagnole ont fait merveille dans Rossini plus particulièrement. 

Le Festival de l'Opéra de Lyon, intitulé pour cette édition 2022 « Secrets de famille », s'ouvre avec un Rigoletto de qualité malgré des histoires parallèles qui rendent l'ensemble difficile à suivre.

Falstaff très réussi à l'Archevêché d'Aix-en-Provence, pour notre plus grand plaisir : une véritable leçon de joie dans un monde où, nous dit-on, tout n'est que farce.

Sa création prévue l'été dernier au Festival d'Aix ayant été reportée, la mise en scène par Barrie Kosky de la satire politique de Rimsky-Korsakov a finalement lieu à Lyon. 

Avec une distribution entièrement renouvelée en raison du Covid-19, L'Heure espagnole de l'Opéra de Lyon réussit des prouesses et la féérie de Ravel est au rendez-vous.

Rentrée en demi-teinte pour l'Orchestre de l'Opéra de Lyon qui ouvre sa saison par une série de concerts symphoniques, avec ce soir un Stéphane Degout particulièrement inspiré en dépit d'un chef moins convaincant. 

L'Orchestre de l'Opéra de Lyon et son directeur musical Daniele Rustioni sortent de la fosse pour un concert symphonique où l'interprétation des symphonies de Mahler et Mendelssohn ne convainc qu'à moitié. 

Après sa création au Festival d’Aix-en-Provence cet été, la production de Tosca de Christophe Honoré arrive à l’Opéra de Lyon, dans une mise en scène puissante mais parfois écrasante pour les chanteurs.

Outre le plaisir d'une œuvre rarement donnée, la soirée du Théâtre des Champs-Élysées a permis de couronner l'art de Roberto Tagliavini et de consacrer Amartuvshin Enkbat comme l'un des meilleurs barytons actuels.

Déception pour l'ouverture de saison à l'Opéra de Lyon : la mise en scène de Tobias Kratzer aligne les poncifs et les nombreuses coupures opérées dans la partition déséquilibrent l'ouvrage de Rossini.

Aux Chorégies d'Orange, Davide Livermore propose une lecture neuve et convaincante de Don Giovanni, rehaussée par les projections vidéo. Karine Deshayes et Erwin Schrott se distinguent dans une distribution cohérente.

Laurent Pelly, Yann Beuron et une hilarante opérette d'Offenbach : succès assuré pour la dernière production de cette saison à l'Opéra de Lyon !

À l'Opéra de Lyon, la mise en scène de Andriy Zholdak se disperse et déçoit. Heureusement, une distribution impeccable et un orchestre attentif sauvent la production.

La production de l'année pour l'Opéra de Lyon ! Warlikowski livre une interprétation particulièrement efficace du chef-d'œuvre de Janáček, entre parabole poétique et réalisme cru.

La nouvelle production de L'Heure espagnole à l'Opéra de Lyon, magnifiquement portée par la vidéo, rend hommage à Ravel en même temps qu'au vaudeville, au music-hall et à la comédie musicale. Succès garanti !

En partenariat avec l’Auditorium de Lyon, l’Opéra Nouvel a réussi un coup de maître grâce à son jeune et talentueux chef Daniele Rustioni : un Nabucco en version de concert qui fait plus fort que beaucoup de mises en scène.

L'Opéra de Lyon a le vent en poupe, multipliant depuis quelques années les programmations audacieuses. Lever de rideau avec un Mefistofele déroutant, mis en scène par Àlex Ollé.

Epaulée par un orchestre en pleine forme, portée par un plateau étonnant par la qualité de son jeu d'acteur, cette production touche par sa sincérité.

La nouvelle mise en scène de Stefan Herheim se joue de tout pathos et convoque une esthétique hilarante, située entre la parodie de Disney et l’humour acerbe des Monty Python.

L’Église Saint-Bonaventure s’est remplie des mystères vocaux de l’Avent, de Bach à Rutter.

Daniele Rustioni, Tatiana Serjan et Erwin Schrott triomphent dans Attila de Verdi

Un épatant Laurent Naouri croise le fer vocal avec Patrizia Ciofi dans une distribution sans faille.

Un prologue-projection, une superbe lumière et une baguette hyper-énergique de Stefano Montanari. Mais quelle direction a pris le sens ?

Troisième production du Festival Mémoires proposé par l'Opéra de Lyon, Tristan und Isolde de Wagner vient conclure honorablement cette magnifique initiative lancée par l'institution lyrique lyonnaise. 

Dans le cadre de son Festival Mémoires, l’Opéra National de Lyon propose une recréation de la production d’Elektra que Ruth Berghaus avait présenté à Dresde en 1986. Un plongée vertigineuse dans le vide ! 

L’Opéra de Lyon montre avec une nouvelle et révolutionnaire mise en scène de Romeo Castellucci le dépouillement radical d’une figure-symbole souvent soumise aux récupérations idéologiques ; la direction congéniale de Kazushi Ono sublime l’œuvre d’Arthur Honegger et de Paul Claudel, en en préservant la spiritualité mystérieuse

Nonobstant un contexte social lyonnais très marqué par la grève, y compris à l’Opéra, on finit par accéder à la fête : légèreté, sens de la répartie, pétillantes envolées lyriques et chorégraphiques – voilà comment se présente la Nuit à Venise du « Roi de la Valse », Johann Strauss fils, à l'Opéra de Lyon.

Métamorphoses ingénieuses d’un classique pour enfants : quand le génie de Colette et de Ravel rencontre l’animation enchanteresse de Grégoire Pont

Frissons et effroi à l'Opéra de Lyon autour du duo flamboyant Naouri - Stundyte.

La mise en scène colorée de Jeanne Candel, entre Jérôme Bosch et Bertolt Brecht, s’associe à la direction joyeuse de Karine Locatelli.