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Malgré une proposition alléchante, Preljocaj ne convainc pas autant avec son Mythologies morcelé en plusieurs histoires que dans ses chorégraphies habituelles, plus abstraites ou plus condensées.

Sous la direction de Laurence Equilbey, l'oratorio Le Paradis et la Péri fait l'objet d'une démarche singulière, avec mise en scène et vidéo. Malheureusement, la musique de Schumann en sort desservie.

Directement inspiré de la série éponyme de Steven Knight, diffusée sur la BBC de 2013 à 2022, le spectacle du Ballet Rambert retranscrit magistralement l’atmosphère du Birmingham des années 1920.

Malgré un bon nombre de moments authentiquement réussis, le biopic dansé conçu par le chorégraphe français paraît bien long et répétitif, avec un usage excessif de la vidéo.

Dans le rare Concerto d'Elgar, la violoniste se hisse à la hauteur des monstres sacrés de l'histoire de son instrument. Quant à la phalange berlinoise, elle se montre superlative dans la Deuxième Symphonie de Sibelius.

Le pianiste et le comédien ont su tisser un lien puissant entre musique (intégrale des Harmonies poétiques et religieuses de Liszt) et littérature (les vers de Lamartine, Hugo, Corneille).

À la tête de l’Accademia Bizantina, le chef livre une belle lecture d'extraits de l'opéra de Haendel. La distribution inégale est dominée par Sophie Rennert, magistrale dans le rôle-titre.

Si le jeune violoniste suédois fait fort belle impression dans le Concerto de Tchaïkovski, Olari Elts déçoit à la tête de la phalange estonienne dans un programme étrangement pensé.

Véritable star de cette soirée « Royal Haendel », Le Consort vole la vedette à Eva Zaïcik dont le somptueux instrument manque d’audace.

À la Seine Musicale, le DSO Berlin célèbre avec Robin Ticciati et Leif Ove Andsnes son 75e anniversaire, dans un Concerto de Schumann limpide et une éblouissante Première Symphonie de Mahler.

Trente ans après la fondation de l'Orchestre des Champs-Élysées, Philippe Herreweghe fascine toujours par son aptitude à faire entendre des interprétations d'une parfaite clarté, malgré une gestique souvent mystérieuse. 

Cadre intime pour le Quatuor n°14 opus 131 interprété par le Quatuor Diotima. Un moment musical d'une rare émotion.

L'Insula Orchestra était à la Seine Musicale en compagnie d'Alexandra Conunova, de Natalie Clein et de David Kadouch pour le Triple Concerto de Beethoven, puis la Symphonie n°3 de Louise Farrenc, avec Laurence Equilbey à la direction.

Marc Minkowski et ses musiciens décidément irréprochables connaissent en effet le verbe mozartien sur le bout des doigts, et en conjuguent avec le même plaisir manifeste l’intranquille sensualité, le délicat tumulte et le lyrisme résigné. 

Dernière étape de leur tournée européenne, le Cincinnati Symphony Orchestra et son directeur musical Louis Langrée se produisaient à la Seine musicale. La bannière étoilée ne flottait pas sur l’île Seguin, mais c’était tout comme : le programme mettait exclusivement à l’honneur les musiques du « Nouveau Monde ».

A travers des programmes « découverte » mêlant les classiques de la danse contemporaine afro-américaine à des œuvres et des styles de danses plus récents (hip-hop), l'Alvin Ailey American Dance Theater a réussi le pari de remplir et faire vibrer la Seine Musicale, le nouvel espace culturel parisien.

Une performance exécutée de mains de maitre par les danseurs, techniquement irréprochables, mais qui auraient gagné à être plus chaleureux et expressifs.

A l’occasion de la 13° édition des Etés de la Danse, l'Alvin Ailey American Dance Theater prend ses quartiers à la Seine Musicale.

La nouvelle Seine Musicale porte au nombre de trois le nombre d’auditoriums flambant neufs récemment inaugurés à Paris.

Louise Farrenc bucked the trend by composing symphonies at a time when Paris had turned its back on the symphony.